La pochette de l'album "Life Reflected" représente une femme en robe, sautillant sur un lit de gros rochers entourés d'eau. À l'arrière-plan, on aperçoit des montagnes majestueuses et un bâtiment blanc, créant ainsi une scène pittoresque et sereine. La pochette comporte le texte suivant : "Alexander Shelley AS Orchestre du Centre national des Arts du Canada".
Enregistrements de l’OCNA

Réflexions sur la vie

Publié le 21 avril 2017

Compositeurs : Zosha Di Castri | Jocelyn Morlock | Nicole Lizée | John Estacio
Interprètes : Orchestre du Centre national des Arts du Canada | Alexander Shelley
Périodes : Contemporain
Genres : Musique orchestrale

2018 – Gagnant du Prix JUNO Composition classique de l’année
Jocelyn Morlock, My Name Is Amanda Todd

Réflexions sur la vie est un spectacle original saisissant, une histoire de jeunesse, d’espoir et de courage qui brosse le portrait varié et captivant de quatre Canadiennes exceptionnelles : Alice Munro, Amanda Todd, Roberta Bondar et Rita Joe.

Le directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts, Alexander Shelley, a investi quatre remarquables compositeurs canadiens d’une mission, celle de collaborer avec la productrice du contenu créatif et metteure en scène Donna Feore, et un groupe d’interprètes et d’artistes multimédia, à un projet de création proposant une expérience symphonique unique. Les quatre oeuvres musicales du spectacle Réflexions sur la vie plongent le public dans un environnement 3D faisant appel à la photo, au cinéma et à des créations graphiques projetées sur des écrans enveloppant l’orchestre. Cet environnement créatif et les concepts visuels utilisés ont été produits et adaptés par le studio de design visuel montréalais novateur Normal, partenaire artistique du projet.

L’album vous fait découvrir la musique de ce spectacle pluridisciplinaire et multimédia.

reflexionssurlavie.ca

Les œuvres

Dear Life est basé sur la nouvelle partiellement autobiographique du même nom d’Alice Munro, Prix Nobel de littérature. L’œuvre propose une musique de la compositrice canadienne primée Zosha Di Castri pour orchestre et soprano (Erin Wall), une narration enregistrée par la légendaire actrice Martha Henry, qui offre une lecture bouleversante d’une adaptation habilement condensée du récit signée Merilyn Simonds, et de saisissantes photographies en noir et blanc de Larry Towell (Magnum Photos).

Jocelyn Morlock signe la pièce My Name is Amanda Todd. Amanda Todd était une pétillante jeune fille de 15 ans de Port Coquitlam, en Colombie-Britannique, qui aimait chanter et s’exprimer à travers la musique. Elle s’est enlevée la vie le 10 octobre 2012 après avoir subi pendant des années des abus sur Internet, du harcèlement et de l’intimidation à l’école. Avant sa mort, elle a affiché sur YouTube une poignante vidéo pour dénoncer l’intimidation et raconter son histoire. Le message d’espoir, d’empathie et de tolérance qu’elle transmet dans sa vidéo a suscité, depuis, un très large soutien dans le monde entier, et est maintenant utilisé par les parents et les enseignants en appui aux mesures visant à contrer l’intimidation.

Bondarsphere, oeuvre originale et inventive de la compositrice montréalaise Nicole Lizée, raconte l’impressionnant parcours de Roberta Bondar. Enfant, la docteure Bondar rêvait d’être astronaute. Ce rêve est devenu réalité en janvier 1992, à bord de la navette spatiale Discovery de la NASA, quand elle est devenue à la fois la première neurologue dans l’espace et la première femme astronaute du Canada. À l’aide d’une trame sonore, d’images vidéo et de musique d’orchestre jouée sur scène, Nicole Lizée revisite les remarquables accomplissements de cette femme astronaute, médecin, chercheuse scientifique, photographe, auteure et environnementaliste.

I Lost My Talk est inspiré de l’auteure et aînée micmaque Rita Joe, C.M., dont le poème éponyme exprime non seulement les souffrances et les chagrins de son expérience au pensionnat de Shubenacadie, en Nouvelle-Écosse, mais aussi son espoir et sa conviction de pouvoir inspirer les peuples autochtones et non autochtones en les accompagnant vers un lieu de ressourcement et de guérison. John Estacio, compositeur lauréat du CNA, a créé une riche trame musicale, jouée en synchronie avec un film de la cinéaste de renommée mondiale Barbara Willis Sweete, dans lequel des danseurs des Premières Nations s’exécutent sur une chorégraphie de Tekaronhiáhkhwa Santee Smith, directrice artistique du Kaha:wi Dance Theatre. Le poème de Rita Joe est narré par Monique Mojica, actrice d’ascendance guna et rappahannock.

OEuvre commandée pour l’Orchestre du Centre national des Arts par la famille du très honorable Joe Clark, C.P., C.C., A.O.E., pour souligner les 75 ans de ce dernier.