Dernière mise à jour: 15 mai 2023
ADOLPHUS HAILSTORK Yuhwa (The Goddess of the Willow Trees) pour flûte seule
JOCELYN MORLOCK Blue Sun pour violon et alto
SEAN RICE Nouvelle œuvre pour clarinette basse
KATHERINE HOOVER Kokopeli pour flûte seule
ELEANOR ALBERGA Succubus Moon pour hautbois et quatuor à cordes
Le compositeur américain Adolphus Hailstork (né en 1941) est renommé de longue date pour ses œuvres qui allient magistralement des éléments éclectiques issus des traditions musicales européennes, euro-américaines et afro-américaines, et qui mettent souvent la mélodie de l’avant. Originaire du nord de l’État de New York, il a obtenu des diplômes de composition à l’Université Howard, à la Manhattan School of Music et à l’Université de l’État du Michigan. En 1963, il a suivi un cours au Conservatoire américain de Fontainebleau, en France, dispensé par la célèbre compositrice et pédagogue Nadia Boulanger. Il réside actuellement à Virginia Beach, en Virginie, et est professeur émérite de composition à l’Université Old Dominion.
Il a composé Yuhwa (The Goddess of the Willow Trees) pour flûte seule en 2020, et la flûtiste Mimi Stillman l’a créée en ligne en août de la même année, pendant la pandémie de Covid. Selon la description de l’œuvre qui l’accompagne, elle s’inspire de la légende de la déesse Yuhwa dans la mythologie coréenne. « Fille d’un dieu de la rivière, Yuhwa fut amenée par la ruse à épouser le dieu du soleil. Elle s’est enfuie et a donné naissance à un fils qui est devenu le fondateur et le monarque du royaume du nord de la Corée. Le saule symbolique est considéré comme une source de guérison dans le folklore coréen et ailleurs dans le monde. »
L’élégante pièce de M. Hailstork met en lumière les possibilités lyriques et expressives de la flûte, à l’aide de motifs mélodiques entraînants qui alternent avec des arpèges florissants et des notes en cascade.
Les interprètes ont pu constater que de nombreuses compositions de Morlock leur laissent une certaine autonomie expressive qui les rend agréables à jouer. Sa pièce Blue Sun pour violon et alto, composée en 1998, est écrite de manière à encourager la liberté d’interprétation entre les deux instruments, créant ainsi une sorte d’intimité particulière au moment de l’exécution. Comme elle l’indique dans la partition :
Cette pièce s’articule en sept courtes sections, qui doivent être jouées sans pause. Les deux interprètes lisent la partition. Parfois, la notation proportionnelle est utilisée; à d’autres moments, les rythmes sont indiqués pour l’un des instruments tandis que l’autre dispose d’une plus grande liberté de jeu. Ne vous préoccupez pas trop de l’endroit exact où vous devez jouer la musique notée de façon proportionnelle : insérez-la verticalement entre les notes de l’autre instrumentiste, tout simplement.
En ce qui concerne le sujet de l’œuvre, Morlock le présentait ainsi :
L’expression Blue Sun (« soleil bleu ») fait référence à l’image persistante ou au soleil fantôme qui subsiste dans votre champ de vision après avoir regardé l’astre du jour. Ces pièces ont été écrites à la suite d’une rencontre avec de la musique folklorique qui me hantait; bien qu’elles ne soient pas basées sur elle, les états d’âme caractéristiques de la musique folk les imprègnent néanmoins, s’attardant comme l’image rémanente du soleil.
Animateur des Sessions WolfGANG et deuxième clarinette de l’OCNA, Sean Rice interprète une nouvelle œuvre pour clarinette basse, qu’il a créée spécialement pour ce concert. Il présentera la pièce sur scène.
La flûtiste américaine Katherine Hoover (1937-2018) a connu une carrière à multiples facettes, œuvrant à la fois comme interprète, compositrice et chef d’orchestre à New York. Après des études à l’Eastman School of Music et à la Manhattan School of Music (où elle a ensuite enseigné), elle a commencé à écrire de la musique au début des années 1970, à une époque où peu de femmes connaissaient le succès comme compositrices dans le monde de la musique classique contemporaine, dominé par les hommes. Sa production va de compositions pour instruments solistes et de pièces vocales à la musique de chambre et aux œuvres orchestrales, dans lesquelles la compositrice, qui se considérait comme une conteuse d’histoires, évoque des images et stimule les émotions et les sens des auditoires. La flûtiste Zara Lawler a déjà décrit la musique de Hoover comme étant « stimulante et satisfaisante pour les interprètes, tout en étant belle et significative pour le public. Sa musique vous laisse beaucoup d’espace pour vous exprimer, et pourtant, elle est indéniablement reconnaissable à chaque interprétation. »
Plusieurs des œuvres de Hoover s’inspirent des paysages et des cultures autochtones américaines du sud-ouest des États-Unis, comme l’Arizona et le Nouveau-Mexique, car elle était attirée, disait-elle, par « le calme spirituel de la région, les couleurs du ciel et la topographie inusitée ». Kokopeli pour flûte seule est l’une de ces pièces; c’est probablement son œuvre la plus connue, et un classique contemporain du répertoire pour flûte depuis qu’elle a été composée en 1990.
Voici en quels termes elle évoquait elle-même cette œuvre :
Kokopeli, le joueur de flûte, était un grand mahu, ou héros légendaire des Hopis, et d’autres peuples autochtones vivant dans la région du sud-ouest des États-Unis. On dit qu’il a mené les migrations à travers les montagnes et les déserts, le son de sa flûte résonnant dans les grands canyons et les falaises. Dans cette pièce, je me suis efforcée de capturer une partie de cette sensation d’espace et de la profonde parenté des Hopis avec cette terre. Cette œuvre a également été influencée par les mélodies et les sons de la flûte traditionnelle autochtone.
L’interprète dispose d’une grande liberté pour façonner sa lecture de Kokopeli, une œuvre très ouverte qui laisse place à l’improvisation. Cette liberté est favorisée, en partie, par l’absence de divisions en barres de mesure dans la partition. Dans un entretien qu’elle accordait à Flute Talk en 2002, Hoover s’en expliquait comme suit : « Je voulais que les longues phrases fluides puissent être interprétées librement, sans les murs que créent les barres de mesure. En l’absence de barres de mesure, les interprètes réagissent aux sons de l’œuvre ainsi qu’à l’acoustique de la salle, ce qui devrait influencer le tempo, l’interprétation et la durée des silences et des fermatas [pauses]. »
Née en 1949 à Kingston, en Jamaïque, Eleanor Alberga est une compositrice britannique très appréciée, qui a reçu des commandes des BBC Proms et de la Royal Opera House, à Covent Garden. Sa musique, qu’il s’agisse de pièces pour instruments solos, d’œuvres symphoniques de grande envergure ou d’opéras, est jouée dans le monde entier. Après avoir étudié le piano et le chant à la Royal Academy of Music de Londres, elle a entamé une carrière de pianiste soliste qui s’est rapidement enrichie de la composition avec son arrivée, en 1978, au London Contemporary Dance Theatre (LCDT), dont elle allait devenir ultérieurement la directrice musicale, dirigeant, composant et se produisant dans le cadre des nombreuses tournées de la compagnie. Après avoir quitté le LCDT, elle s’est consacrée entièrement à sa vocation de compositrice et, depuis lors, l’intérêt suscité par sa musique, tous genres confondus, a pris rapidement de l’ampleur. En 2015, son œuvre de commande ARISE, ATHENA!, écrite pour l’ouverture de la dernière soirée de la saison des BBC Proms, a consolidé sa réputation de compositrice d’une grande originalité et d’un art consommé. Elle a été élue membre de la Royal Academy of Music en 2020 et a été reçue au sein de l’Ordre de l’Empire britannique (OBE) sur la liste d’honneur de l’anniversaire de la Reine, en 2021, pour services rendus à la musique britannique.
Succubus Moon, pour hautbois et quatuor à cordes, a été commandée par le City of London Festival et créée en 2007 par Alexei Ogrintchouk et le Psophos Quartet. Dans un entretien accordé à Sound Currents sur les ondes du 91,9 Classical Kansas City, la compositrice racontait que ce qui l’avait inspirée pour écrire cette pièce était le désir de surmonter sa peur enfantine de l’obscurité, qui avait refait surface lorsqu’elle et son mari, le violoniste Thomas Bowes, avaient quitté Londres pour s’installer à la campagne anglaise. « Il s’agit de l’attrait et de la beauté de la nuit et de la lune, mais aussi des craintes, je pense, que beaucoup d’enfants et d’adultes éprouvent à l’égard de l’obscurité et du fait de ne pas savoir ce qui se trouve dehors. »
Voici en quels termes elle décrit elle-même Succubus Moon :
Le romantique et le démoniaque se côtoient dans cette œuvre. Au fil des siècles, l’humanité a interprété sa peur de l’obscurité et de l’inconnu comme étant causée par des êtres et des superstitions extérieures à elle; l’une de ces interprétations a donné lieu au mythe des incubes et des succubes, des présences maléfiques qui font du mal aux humains. La pièce juxtapose la lune éthérée, impassible et miroitante, à l’obscurité impénétrable de la nuit, où règne la succube démoniaque et séduisante. Le hautbois est le principal protagoniste, dictant l’ambiance ou reprenant ce que les cordes ont mis en place. Les cordes ont leurs propres épisodes, et se joignent parfois au hautbois dans le matériau principal.
La musique passe d’une faible densité à des sections rythmiques plus appuyées, à des moments oniriques et lunaires, pour finalement se perdre dans le lointain. Vers la fin, on peut entendre un accord inattendu de do majeur – comme une lueur d’espoir tandis que la lune brille au cœur de la terreur primitive.
Notes de programme compilées et rédigées par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)
Paul Casey, qui est né et a grandi à Ottawa, est un musicien d’orchestre, chambriste, soliste et pédagogue très actif.
Il compte parmi les plus récentes recrues de la section des altos de l’Orchestre du Centre national des Arts. Il s’est produit comme soliste à la Fanfoire de l’Orchestre du CNA et avec l’Orchestre symphonique d’Ottawa; il a aussi donné des récitals au Canada et aux États-Unis. Il a remporté en 2011 le prix de la Fondation Harold Crabtree attribué dans le cadre du Concours de la Bourse de l’Orchestre du CNA.
Paul a un baccalauréat en Musique de l’Université d’Ottawa et une maîtrise en Musique de l’Université de l’Indiana. Il a suivi des cours récemment à l’Université McGill.
Il enseigne au programme OrKidstra de la Leading Note Foundation et a été répétiteur pour la section des cordes de l’Ottawa Junior Youth Orchestra. Avec sa conjointe, la violoncelliste Karen Kang, et les violonistes Leah Roseman et Mark Friedman, il forme le Quatuor à cordes Silflay.
Saluée par la critique pour un son, un impeccable phrasé et un art musical consommé qui se distinguent par leur beauté, leur clarté et leur fluidité, Joanna G’froerer poursuit une brillante carrière de musicienne d’orchestre, chambriste, soliste et pédagogue. Devenue flûte solo de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada en 1992, à l’âge de 20 ans, elle est l’une des plus jeunes instrumentistes qu’ait recrutées l’ensemble.
Née à Vancouver dans une famille de musiciennes et musiciens professionnels, elle a étudié la flûte dans cette ville auprès de Kathleen Rudolph, et a eu pour maître Timothy Hutchins à l’Université McGill, obtenant une licence en musique en 1993. Sa formation orchestrale comprend également le Camp artistique d’Interlochen et l’Orchestre national des jeunes du Canada.
Joanna se produit régulièrement avec l’Orchestre du CNA, avec qui on a pu l’entendre comme soliste dans plus d’une trentaine de programmes depuis 1992. Elle a aussi joué des concertos avec plusieurs des autres grands ensembles du Canada, dont les orchestres symphoniques de Vancouver, de Victoria et de Québec. Elle a déjà remporté le Concours de l’Orchestre symphonique de Montréal.
Au nombre de ses enregistrements, notons un album de quatuors avec flûte de Mozart avec Pinchas Zukerman, Martin Beaver et Amanda Forsyth, paru sous étiquette SRC et sacré meilleur album canadien de musique de chambre par le magazine Opus en 2002; un enregistrement du concerto pour flûte et de la Fantaisie pour un gentilhomme de Rodrigo avec l’Orchestre symphonique de la principauté des Asturies sous la direction de Maximiano Valdes pour Naxos, « interprété de manière exquise par la virtuose canadienne Joanna G’froerer » (Anthony Holden, The Observer); également chez Naxos, un album de musique pour instruments à vent de Saint-Saëns, choix des éditeurs du magazine Gramophone en 2011; et un nouvel enregistrement du Concerto brandebourgeois no 2 de Bach avec Jens Lindemann, James Ehnes, Jon Kimura Parker et Charles Hamman, finaliste pour un prix JUNO en 2021.
On a pu voir Joanna lors de festivals de musique de chambre à Montréal, Toronto, Vancouver et Ottawa ainsi qu’au Festival Scotia d’Halifax, au Festival de Campos do Jordão au Brésil et au Festival Affinis au Japon. Membre du quintette à vent de l’Orchestre du CNA, elle forme également le duo G’froerer-Gott avec la harpiste Michelle Gott.
Cofondatrice du festival Classical Unbound du comté de Prince Edward, elle en a été la codirectrice artistique pendant ses trois premières saisons.
À titre de pédagogue, Joanna a enseigné la flûte à l’Institut estival de musique du CNA, au Domaine Forget et auprès de l’Orchestre national des jeunes du Canada. Elle a de plus animé des classes de maître dans des universités et conservatoires partout au Canada ainsi qu’aux États-Unis, en Europe et en Asie. Elle fait actuellement partie du corps professoral de la Faculté de musique de l’Université McGill à Montréal.
Artiste Wm. S. Haynes, elle se produit sur scène avec une flûte Haynes en or 19,5 carats comportant un mécanisme léger en argent et des têtes de 19,5 et 14 carats.
Anna Petersen s’est jointe à l’Orchestre du Centre national des Arts comme deuxième hautbois et cor anglais en 2013. Elle s’est produite dans des concerts symphoniques et de musique de chambre partout au Canada et aux États-Unis ainsi qu’en Chine, à Hong Kong, en Nouvelle-Zélande et aux quatre coins de l’Europe.
Anna a précédemment été hautbois solo de l’Orchestre symphonique de Syracuse et membre de l’Orchestre philharmonique de Rochester. Elle s’est aussi produite à titre de hautbois solo invitée avec les orchestres symphoniques de Pittsburgh, Detroit, Vancouver et Wichita, l’Orchestre de la Floride, le Lake Placid Sinfonietta et l’Orchestre philharmonique de Buffalo, avec lequel elle a fait ses débuts au Carnegie Hall en 2013. Elle s’est récemment produite en Nouvelle-Zélande avec l’Orchestre philharmonique d’Auckland.
En plus de sa carrière de musicienne d’orchestre, Anna est une soliste et chambriste très active. Elle s’est produite comme soliste avec les orchestres symphoniques de Syracuse et Milwaukee, l’ensemble Symphoria, l’orchestre de chambre Thirteen Strings, le Lake Placid Sinfonietta et l’Orchestre symphonique des jeunes de Milwaukee. On a pu la voir sur la scène du Concours de musique de chambre Coleman (Pasadena, Californie) à titre de finaliste. Elle a également a été artiste invitée avec le Ottawa Chamberfest et artiste affiliée au festival de musique de chambre de Norfolk. Elle a participé au programme de classes de maître du Centre des arts de Banff, et s’est produite au festival de musique de Skaneateles ainsi qu’au festival Bravo! Vail Valley.
Pédagogue d’expérience, Anna est actuellement professeure à l’Université d’Ottawa. Auparavant, elle a enseigné le hautbois à l’École de musique Setnor de l’Université de Syracuse et au SUNY Geneseo. Elle a été l’invitée de Prairie Winds au Madeline Island Chamber Music en 2018, et a offert de l’encadrement aux personnes participantes au Chamber Music Conference de Bennington, au Vermont, de 2012 à 2015.
Elle a obtenu un baccalauréat en musique et un certificat en interprétation de l’École de musique Eastman. Elle a principalement étudié auprès de Richard Killmer et de Suzanne Geoffrey.
Musicienne accomplie, Anna est aussi instructrice de yoga : elle a obtenu une formation de 300 heures à Bali (Indonésie) menant à une certification internationale de la Yoga Alliance.
La violoniste Marjolaine Lambert, originaire de Joliette mais autoproclamée Montréalaise, a entamé ses études musicales dès l’âge de quatre ans, suivant les traces de son frère, l’altiste Frédéric Lambert. Toute jeune, son talent naturel l’a menée à joindre les rangs du studio de Johanne Arel et de Raymond Dessaints au Conservatoire de musique de Montréal, auprès duquel elle obtient un diplôme en 2005. En raison de sa soif d’apprendre et d’accroître ses connaissances générales, elle s’inscrit à l’Université McGill dans la classe de Denise Lupien. Sa mineure en mandarin lui a permis de prendre part à une tournée de l’Orchestre de la Francophonie en Chine à titre de second violon solo.
Une fois son baccalauréat avec spécialisation en main, elle poursuit ses études afin d’obtenir une maîtrise à l’Université Yale, où elle étudiera avec Ani Kavafian. Elle s’y est épanouie en tant que violon solo de l’Orchestre philharmonique de Yale et finaliste du Concours de concertos Woolsey. Marjolaine a tressé de solides collaborations avec des compositeurs contemporains; elle a créé, avec le maestro Julian Wachner, Novus NYC, un orchestre dévoué à la musique nouvelle au sein duquel elle siège à titre de violon solo. Elle a eu l’occasion de créer des œuvres de David Lang, Bernard Rands et Christopher Theofanidis.
Sa passion pour la nouvelle musique l’a amenée à entreprendre, à l’Université McGill, des études doctorales en musique axées sur le violon électrique créé par Pierre Boulez dans ses Anthèmes, avec le soutien du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada. Son travail avec les dispositifs électroniques lui permet de participer à divers projets très intéressants, notamment la création mondiale de l’œuvre Les Gestes, une création de la chorégraphe de danse Isabelle Van Grimde.
Marjolaine s’est produite en tant que soliste sous la direction de nombreux chefs d’orchestre dont Yuli Turovsky, Peter Oundjian et Shinik Hahm. À titre de chambriste, elle a souvent été invitée à s’exécuter avec Les Violons du Roy, I Musici et l’Arcos Chamber Orchestra.
Dans son rare temps libre, Marjolaine aime bien dévorer les téléséries, découvrir les profondeurs de la pratique sur son violon baroque ou encore faire lever les foules avec Céline Dion.
Elle est ravie de faire partie de l’Orchestre du Centre national des Arts depuis septembre 2016.
Mintje van Lier (1982) est second violon solo de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada.
À l’âge de cinq ans, Mintje a commencé à étudier le violon avec Anneke Schilt-Plate et a continué avec Hans Scheepers, Joyce Tan, Mimi Zweig, Chris Duindam et Lex Korff de Gidts. En 2006, elle a obtenu son baccalauréat en musique au Conservatoire d’Amsterdam. Elle a poursuivi ses études dans la classe d’Ilan Gronich à l’Universität der Künste de Berlin, obtenant le Diplom en 2009.
De 2004 à 2006, Mintje a été membre de l’Orchestre des jeunes de l’Union européenne sous la direction de Bernard Haitink, Sir Colin Davis, Vladimir Ashkenazy, Paavo Järvi et Sir John Eliot Gardiner.
En 2007, Mintje a étudié à l’Académie du Royal Concertgebouw Orchestra, après laquelle elle a reçu une bourse du Fonds Bernard Haitink pour les jeunes talents. En 2008, Mintje a obtenu le poste de second violon solo assistant au sein du Netherlands Radio Chamber Filharmonic. Pendant les cinq années qui ont précédé la fermeture de cet orchestre, Mintje a eu le plaisir de jouer sous la direction des chefs d’orchestre Philippe Herreweghe et Frans Brüggen, souvent invités. Mintje travaille en free-lance avec le Royal Concertgebouw Orchestra et le Mahler Chamber Orchestra. De 2014 à 2021, Mintje a été assistante du 2e violon principal de l’Orchestre philharmonique des Pays-Bas, ainsi que membre du Quatuor à cordes Jenufa.
Elle a participé au festival de Zermatt avec l’ensemble Scharoun du Berliner Philharmoniker. A Berlin, Mintje a joué avec le Solistenensemble Kaleidoskop.
Mintje joue un violon de Theo Marks (2018).
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Zhengdong Liang (Zane) est présentement violon solo en rotation de l’Orchestre symphonique New World. Avant de s’y joindre, il a été violon solo du Orchestra Now du Collège Bard. Il a été membre du String Seminar Orchestra de New York, apprenti à l’Institut de musique orchestrale du CNA et membre de l’Orchestre national des jeunes du Canada. Il est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en musique, respectivement de l’Université d’Ottawa et de l’École de musique Mannes, où il a étudié auprès de Shumel Ashkenasi, Yehonatan Berick et Yosuke Kawasaki.
Originaire de Medicine Hat (Alberta), Leah Wyber a commencé le violoncelle à 8 ans dans le cadre d’un programme scolaire d’instruments à cordes. Elle a reçu sa formation supérieure à l’Université de la Colombie-Britannique et au Centre des arts de Banff. Eric Wilson, Paula Kiffner et George Kiraly sont les maîtres qui l’ont le plus influencée.
Leah a été membre de La Pietà (Montréal), de Thirteen Strings (Ottawa), du Quatuor à cordes de l’Atlantique (St. John’s) et du trio Joe (Vancouver). Elle a également été violoncelle solo à l’Orchestre symphonique de Terre-Neuve pendant plusieurs années. Elle a participé à de nombreux festivals – y compris au Festival de musique de chambre d’Ottawa, au Festival Scotia et au Festival Mozart de Whistler – ainsi qu’aux programmes de l’Orchestre national des jeunes du Canada et de l’Orchestre mondial des Jeunesses Musicales.
Membre de l’Orchestre du Centre national des Arts depuis 1993, Leah adore se produire avec la section des violoncelles de l’ensemble, mais aussi enseigner et interpréter la musique de chambre. Elle s’intéresse en outre au jardinage, à la randonnée, au ski de fond et au curling.
Natif de St. John's (T.-N.-L.), Sean Rice s’est abondamment produit en Amérique du Nord et dans le monde entier. On a pu l’entendre en récital sur les ondes du réseau national de Radio-Canada/CBC et de la station radiophonique SRF, en Suisse, ainsi que dans les diffusions en direct du Festival de Lucerne (Biennale philharmonique de New York, 2016; Orchestre des anciens du festival, 2019).
Reconnu comme interprète de musique contemporaine, il a été qualifié de « protagoniste exubérant d’une grande précision technique » par le New York Times lors d’une prestation du Quintette pour clarinette et cordes de Magnus Lindberg. Il s’est notamment produit au Festival de Lucerne (2019, 2016, 2008-2010), au Chamberfest d’Ottawa, au Musée d’art moderne de New York (série Summergarden, 2007-2009), au Festival estival de musique de Toronto et au Festival de musique de Banff. Ses prestations ont été saluées par la critique dans le New York Times, l’Ottawa Citizen, Musical Toronto et Artsfile. À l’occasion d’une récente interprétation de la pièce Ayre de Golijov au Chamberfest d’Ottawa, Musical Toronto a écrit : « Les interprètes étaient excellents, en particulier Sean Rice, clarinettiste de l’OCNA, qui a livré un solo mélodramatique rivalisant avec les meilleurs efforts klezmer de Giora Feidman ».
À un âge précoce, Sean a été invité à se produire en concert en matinée avec l’Orchestre du Centre national des Arts (Tournée au Canada atlantique de 2002). On a depuis pu l’entendre comme soliste avec l’Orchestre symphonique de Québec, le Nouvel Ensemble Moderne, l’ensemble Axiom, The New Juilliard Ensemble et Symphony Nova Scotia, entre autres. Lauréat de nombreux prix, il a remporté le Concours de concerto canadien de l’Orchestre symphonique de Québec (2006). Au lendemain de ses débuts montréalais avec les Jeunesses Musicales, en 2007, on pouvait lire dans La Presse : « […] le clarinettiste canadien Sean Rice y révéla une technique impeccable, une authentique musicalité, une sonorité tour à tour éclatante et chaleureuse, et un vrai talent de chambriste. » Sean a poursuivi sa saison 2007-2008 avec une première tournée nationale en compagnie du pianiste Jean-Philippe Sylvestre dans le cadre des tournées des Jeunesses Musicales Canada. Il a depuis tourné dans les plus grandes villes des États-Unis, d’Europe, de Malaisie, du Brésil et du Japon.
À titre de pédagogue, Sean a été professeur invité à l’Université Memorial (2017-2018) et a dirigé l’Ensemble de musique contemporaine de l’Université d’Ottawa (2012-2017). Il a également été invité à animer des classes de maître dans des établissements aussi prestigieux que le Collège royal de musique, le Conservatoire central de Beijing, l’Université de Colombie-Britannique et l’Université de l’Ouest de l’Angleterre. De plus, il a siégé au jury de nombreux concours, y compris le Concours national de festivals de musique de l’Association canadienne de festivals de musique. Il se joindra au corps professoral (clarinette) de l’Université d’Ottawa à l’automne 2021.
Sean a fait ses débuts de chef d’orchestre en 2012 à titre de directeur musical de l’Ensemble de musique contemporaine de l’Université d’Ottawa. À l’automne 2017, il a dirigé un ensemble formé d’instrumentistes de l’Orchestre du Centre national des Arts et lancé sa carrière de chef d’orchestre international au festival de la Société internationale de musique contemporaine de Vancouver. Il a en outre été à la tête de l’Orchestre symphonique d’Ottawa pour son concert inaugural de la saison 2021-2022, première prestation de l’ensemble depuis l’éclosion de la pandémie.
Par ailleurs, Sean est de plus en plus reconnu comme animateur d’événements et de balados de musique classique. Sous sa houlette, la série BaladOCNA du Centre national des Arts a non seulement connu beaucoup de succès, mais atteint une réputation internationale grâce à Classic FM, qui la cite au palmarès des dix meilleurs balados de musique classique dans le monde. Sean anime de plus les Sessions Wolfgang, une série de musique contemporaine qu’il a contribué à développer et organiser pour le CNA.
Diplômé de la Memorial University of Newfoundland (baccalauréat en musique), Sean a étudié auprès de Paul Bendzsa. Il a poursuivi sa formation à l’École Juilliard (maîtrise et doctorat) où il a eu pour maître Charles Neidich. Résidant actuellement à Ottawa, Sean se produit régulièrement à titre de récitaliste et de chambriste; il est deuxième clarinette/clarinette basse de l’Orchestre du Centre national des Arts.