Aujourd’hui, la section des violoncelles de l’OCNA interprète Sarabande de la Suite Holberg d’Edvard Grieg. Bonne écoute!
Écoute le premier mouvement (Praeludium) de la Suite Holberg de Grieg
Ayant débuté son apprentissage musical avec le violon, Marc-André Riberdy porte finalement son choix sur le violoncelle. Ses études ont débuté avec le Père Rolland Brunelle et madame Sophie Coderre à l’École de musique de Lanaudière et se sont poursuivies avec madame Elizabeth Dolin au Conservatoire de musique de Montréal. Il s’est par la suite perfectionné auprès de monsieur Jean-Guihen Queyras à la Hochschule für Musik de Freiburg, en Allemagne.
Marc-André s’est distingué lors de plusieurs concours, dont le Festival et Concours de musique classique de Lanaudière, le Concours de musique du Canada et le Concours de musique Hélène-Roberge. Il a été récipiendaire du prix spécial lors de l’édition 2016 du Concours pour violoncelle Domnick à Stuttgart, en Allemagne.
Marc-André a eu l’occasion de se produire comme soliste avec divers orchestres au cours de ses études, tels que l’Orchestre à cordes du Conservatoire de musique de Montréal, l’Orchestre symphonique des jeunes de Joliette et l’Orchestre symphonique du Conservatoire de musique de Montréal. Il s’est joint en 2016 à l’Orchestre Métropolitain en tant que violoncelle solo associé, avant d’intégrer la section de violoncelle de l’Orchestre du CNA en 2018. Marc-André joue sur un violoncelle Giovanni Gagliano 1790-1800 et un archet Karl Hans Schmidt généreusement mis à sa disposition par Canimex.
Assistante violoncelle solo au sein de l’Orchestre du Centre national des Arts depuis 2014, Julia MacLaine se produit mondialement comme soliste, musicienne d’orchestre et de chambre pour des œuvres passant du classique au contemporain, et de la musique du monde à ses propres arrangements et compositions.
Elle s’est récemment produite avec son quatuor à cordes Ironwood à Mahone Bay (N.-É.), au Indian River Festival (Î-P-É), et à leur propre festival Classical Unbound dans le comté de Prince Edward. Le quatuor a participé aux Sessions Wolfgang et à la série Musique pour un dimanche après-midi à Ottawa, au festival Ritornello (SK), et à divers événements à Paris. Leurs programmes combinent chevaux de bataille classiques (Beethoven, Ravel, Debussy) et musique contemporaine (œuvres d’Ana Sokolovic, Nicole Lizée, Bryce Dessner, Philip Glass, Esa‐Pekka Salonen), tout en se permettant des détours du côté de leurs propres arrangements de compositions originales et de musique folk.
Pendant ses dix années passées à New York, Julia a régulièrement collaboré avec des compositeurs, ce qui a donné lieu à de nouvelles œuvres pour violoncelle solo. Elle s’est entre autres faite championne de Pachamama’s Catharsis de Pedro Malpica. Julia s’est souvent produite sur les trois scènes de Carnegie Hall. Comme membre d’Ensemble Connect (autrefois ACJW), elle a présenté de nombreux concerts de musique de chambre aux salles Weill et Zankel, notamment comme soliste dans le concerto Elegy: Snow In June de Tan Dun. Elle a aussi joué fréquemment à l’auditorium Stern comme membre de l’Orchestra of St. Luke’s, et comme violoncelle solo pour Pasion selun San Marcos d’Osvaldo Golijov. De 2005 à 2014, elle a été membre de l’orchestre de chambre The Knights de Brooklyn, avec qui elle a interprété le Concerto pour violoncelle de Schumann dans Central Park en 2012, diffusé en direct sur WQXR. L’ensemble finaliste aux Grammys collabore régulièrement avec des artistes comme Gil Shaham, Renée Fleming et Yo‐Yo Ma, et a enregistré plusieurs albums sur des étiquettes comme SONY Classical.
À la fois musicienne et entrepreneure, Julia MacLaine a cofondé le groupe new-yorkais The Ikarus Chamber Players, un ensemble qui marie la musique de chambre classique à d’autres formes d’art au sein de leur propre série de concerts dans des maisons de vente aux enchères, des galeries d’art et d’autres lieux inusités. Avec ses collègues de l’Académie (un programme de stages offert par Carnegie et Juilliard et rattaché à Ensemble ACJW/Connect), elle a formé le collectif de musique de chambre Decoda pour développer des résidences communautaires de musique de chambre partout au monde. Avec Decoda, Julia a joué au festival Mecklenberg‐Vorpommern en Allemagne, à Abu Dhabi, au Suntory Hall à Tokyo, et partout aux États-Unis. Elle a également participé aux festivals Lanaudière, Bic, Mostly Mozart, Tanglewood et Ravinia.
Julia a accompagné le Deutsche Kammerphilharmonie Bremen et Les Violons du Roy, et elle compte parmi ses collaborateurs de musique de chambre Itzhak Perlman, Jackie Parker, Pinchas Zukerman, des membres de l’Orion String Quartet, Ani et Ida Kavafian, Inon Barnatan et Cynthia Phelps.
Originaire de l’Île-du-Prince-Édouard, Julia a étudié auprès d’Antonio Lysy à l’Université McGill (baccalauréat en musique), et auprès de Timothy Eddy au Collège de musique Mannes (diplôme d’artiste) et à l’école Juilliard (maîtrise en musique).
Qualifiée de « chambriste dans l’âme » (The Globe and Mail), qui sait créer des « moments de pure magie » (Toronto Star), la violoncelliste canadienne Rachel Mercer s’est produite comme soliste et chambriste sur cinq continents.
Lauréate du Grand Prix Vriendenkrans d’Amsterdam (2001), elle est violoncelle solo de l’Orchestre du Centre national des Arts et directrice artistique de la série de concerts de musique de chambre 5 at the First à Hamilton. Rachel Mercer se produit régulièrement en duo avec sa partenaire de longue date, Angela Park, et a été membre du quatuor pour piano Ensemble Made in Canada (2008-2020), lauréat d’un prix Juno, du trio AYR, (2010-2020) et du quatuor Aviv (2002-2010). Elle a donné des classes de maître en Amérique du Nord, en Afrique du Sud et en Israël, et des conférences sur l’interprétation, la carrière et l’industrie de la musique. Passionnée de musique canadienne contemporaine, elle a commandé et joué plus de 25 œuvres pour violoncelle solo et ensembles de chambre, y compris des concertos pour violoncelle solo de Stewart Goodyear et Kevin Lau.
Rachel a collaboré à des enregistrements sous les étiquettes Naxos, Naxos Canadian Classics, Centredisques, Analekta, ATMA, Dalia Classics et EnT-T. Encensé par la critique, son album de suites pour violoncelle seul de Bach a été enregistré avec le violoncelle Stradivarius Bonjour (v. 1696) provenant de la Banque d’instruments de musique du Conseil des arts du Canada. Rachel joue sur un violoncelle fabriqué au 17ᵉ siècle en Italie du Nord.
www.rachelmercercellist.com
Timothy McCoy a commencé à jouer du violoncelle à six ans à Sudbury, en Ontario, où il était inscrit comme élève Suzuki au Cambrian College sous la tutelle de Sylvia Thelen et de Metro Kozak. Sa famille a déménagé à Ottawa le jour de la Fête du Canada, l’année de ses huit ans; il se souvient d’avoir été vivement impressionné par les feux d’artifice sur les édifices du Parlement à son premier soir dans sa nouvelle ville, qui est devenue dès lors sa ville d’adoption. Depuis, il a passé une bonne partie de sa vie au Centre national des Arts. Son premier professeur à Ottawa a été Marian Heller, alors violoncelle solo adjoint de l’OCNA. Quand Mme Heller a déménagé à New York pour accepter un poste avec le Metropolitan Opera Orchestra, il a poursuivi sa formation auprès d’une autre violoncelliste de l’Orchestre du CNA, Rosalind Sartori.
Dans son enfance, Timothy McCoy a reçu une formation vocale intensive comme membre du Men and Boys’ Choir de l’église anglicane St. Matthew’s, dans le quartier du Glebe d’Ottawa. Nommé choriste principal sous la direction de Brian Law, il agissait souvent comme soprano solo et a déjà interprété le « Pie Jesu » dans le Requiem de Fauré. Tout jeune encore, il est aussi apparu au Centre national des Arts dans le War Requiem de Britten et Dream of Gerontius d’Elgar, en plus de chanter depuis la fosse d’orchestre dans la partition pour ballet A Midsummer Night’s Dream de Mendelssohn. Après une ultime apparition où il personnifiait une fée d’opéra plutôt costaude et velue dans une production du CNA d’A Midsummer Night’s Dream de Britten, sa carrière de soprano a connu une fin abrupte.
Diplômé de l’Université de l’Indiana, M. McCoy a étudié le violoncelle auprès de Gary Hoffman et de Janos Starker, et le répertoire de chambre sous la conduite de Menahem Pressler, James Buswell et George Janzer. Il a étudié le répertoire orchestral auprès des violoncelles solo de plusieurs orchestres de premier plan aux États-Unis, notamment Stephen Geber, Desmond Hoebig et Ron Leonard. Il s’est aussi produit dans des ateliers de maître animés par Aldo Parisot, Tsyoshi Tsutsumi, Raya Garbousova et Yehuda Hanani, et il a assisté comme auditeur libre à des classes de Josef Gingold, Gyorgy Sebok, Frank Miller et Lynn Harrell.
Il a participé, comme étudiant et comme interprète, à de nombreux programmes estivaux, passant plusieurs étés au Banff Centre (où il a commencé comme élève dans le cadre du Gifted Youth Programme) ainsi qu’au National Music Camp (Interlochen, Michigan), au Brott Summer Festival (Hamilton, Ontario) et au Festival of the Sound (Parry Sound, Ontario). Il a occupé des postes importants avec l’Orchestre national des jeunes du Canada, le National Repertory Orchestra (Colorado) et le National Orchestral Institute (Maryland). Finaliste au Concours international de cordes Stulberg, il a aussi pris part au troisième congrès des violoncellistes des États-Unis à Bloomington, dans l’Indiana. Pendant ses années de collège, il a été engagé pour deux saisons au sein de l’Orchestre symphonique d’Owensboro (Kentucky) et s’est produit avec des orchestres régionaux partout en Indiana.
M. McCoy a amorcé sa carrière professionnelle à Toronto comme violoncelliste indépendant. Ce furent des années de formation… Il a obtenu son premier engagement le lendemain de son arrivée en ville, quand il a été invité à interpréter les Suites pour violoncelle seul de Bach pour la 10e édition annuelle du Tea Party de John Steinberg au Rainbow Room, un chic salon de coiffure situé dans le quartier Rosedale – il y a gagné une coupe de cheveux gratuite en plus d’un généreux cachet. Il s’est ensuite joint à l’Emperor Quartet, avec lequel il s’est notamment produit dans le cadre d’un mariage dans une arrière-cour d’Oakville, par une journée glaciale d’automne, pour le tournage du pilote de l’émission Almost Grown de la chaîne télévisée CBS. Il affirme avoir joué des quatuors à cordes au sommet de tous les gratte-ciel dignes de ce nom du centre-ville de Toronto. Il a joué de la musique de chambre pour Mila Mulroney et Nancy Reagan dans le cadre d’un Sommet économique du G7, ainsi que pour des politiciens canadiens de premier plan et de nombreux chefs d’État européens. Il a participé aux cérémonies d’ouverture du SkyDome de Toronto, par un temps pluvieux, aux côtés d’Oscar Peterson et de l’Orchestre symphonique de Toronto. Il s’est produit avec le Roy Thomson Hall Orchestra de même qu’avec les célèbres Elmer Iseler Singers au St. Lawrence Centre, et il a pris part à la création mondiale d’une œuvre de Krzysztof Penderecki dirigée par le compositeur lui-même. Il a fait partie des musiciens de studio engagés pour des séances d’enregistrement du légendaire Tommy Hunter Show et, encore frais émoulu du collège, il se retrouvait régulièrement dans la fosse d’orchestre pour prendre part aux représentations de la comédie musicale Les Misérables au Royal Alexandra Theatre. Il a aussi eu le plaisir de collaborer avec des ensembles contemporains de Toronto comme les New Music Concerts de Robert Aitken et l’Esprit Orchestra dirigé par Alex Pauk.
Sur la scène musicale du Québec, M. McCoy a tourné avec Bernard Labadie et Les Violons du Roy, notamment en Espagne et au Maroc, et a œuvré pendant cinq ans comme violoncelliste au sein de l’Orchestre symphonique de Québec. Il a donné des concerts radiodiffusés en direct du Palais Montcalm avec l’Orchestre de chambre de Radio-Canada à Québec, a interprété des chants folkloriques traditionnels québécois en tournée dans la région de Québec avec son ami le regretté violoniste Marc Gagnon et l’Ensemble Arabesque, et a collaboré comme violoncelle solo à de nombreux concerts et festivals de chant choral au Québec, y compris le Festival des musiques sacrées de Québec. Il a enregistré avec le chansonnier français Serge Lama et, comme artiste soliste, avec l’auteure-compositrice et interprète folk Connie Kaldor.
Timothy McCoy est devenu membre de l’Orchestre du Centre national des Arts au début de la saison 2003-2004, après avoir joué régulièrement au sein de l’Orchestre pendant les trois saisons précédentes.
À Ottawa, M. McCoy a été membre de l’ensemble Thirteen Strings et s’est produit au Festival international de musique de chambre d’Ottawa ainsi que dans le cadre de la série Musique pour un dimanche après-midi au Musée des beaux-arts du Canada. Il a collaboré avec les pianistes Angela Hewitt et Anton Kuerti. Il a contribué au développement de nouvelles compositions dans le cadre des concerts-ateliers organisés par le Centre de musique canadienne à la Quatrième Salle du CNA, et s’est produit avec l’Ensemble de musique nouvelle de l’OCNA sous la direction d’Oliver Knussen. Ses prestations comme chambriste ont fait l’objet de radiodiffusions sur les réseaux anglais et français de la Societé Radio-Canada/CBC. Il a été membre du jury de la Bourse de l’OCNA et a été invité à assumer des fonctions similaires dans le cadre de festivals présentés à Ottawa et à Hamilton.
Artiste indépendant d’une grande polyvalence, M. McCoy s’est produit au Bluesfest avec Smokey Robinson, au CNA avec Diana Krall et Holly Cole, au Corel Centre avec Sarah Brightman, et au Casino du Lac Leamy avec Frank Sinatra Jr. Il est apparu sur la scène de la Fête du Canada pour l’émission d’après-midi de la Télévision de Radio-Canada/CBC-TV en direct de la colline du Parlement, et il a donné de nombreuses prestations de musique de chambre dans le cadre de cérémonies officielles à Rideau Hall. Il est par ailleurs le directeur administratif de l’Ottawa Music Company, un regroupement de musiciens de la région qui collaborent à des concerts de musique chorale donnés par des ensembles tels que la Société chorale d’Ottawa, le Cathedral Choir of Men and Boys de la cathédrale Christ Church, et l’Ottawa Bach Choir.
M. McCoy a agi comme répétiteur auprès d’orchestres scolaires et communautaires aussi bien à Ottawa qu’en tournée avec l’OCNA à Calgary (Alberta) et dans la région du Saguenay, au Québec. Il a été invité à faire répéter la classe de violoncelle du professeur Paul Marleyn à l’Université d’Ottawa, et il prend grand plaisir à donner des leçons particulières à quelques élèves qu’il suit régulièrement.
M. McCoy joue sur une rare reproduction (v. 1984) d’un violoncelle Carlo Giuseppe Testore; un splendide instrument fabriqué à New York pour George Ricci par le célèbre luthier argentin Horacio Piñeiro.
Originaire de Medicine Hat (Alberta), Leah Wyber a commencé le violoncelle à 8 ans dans le cadre d’un programme scolaire d’instruments à cordes. Elle a reçu sa formation supérieure à l’Université de la Colombie-Britannique et au Centre des arts de Banff. Eric Wilson, Paula Kiffner et George Kiraly sont les maîtres qui l’ont le plus influencée.
Wyber a été membre de La Pietà (Montréal), de Thirteen Strings (Ottawa), du Quatuor à cordes de l’Atlantique (St. John’s) et du trio Joe (Vancouver). Elle a également été violoncelle solo à l’Orchestre symphonique de Terre-Neuve pendant plusieurs années. Elle a participé à de nombreux festivals – y compris au Festival de musique de chambre d’Ottawa, au Festival Scotia et au Festival Mozart de Whistler – ainsi qu’aux programmes de l’Orchestre national des jeunes du Canada et de l’Orchestre mondial des Jeunesses Musicales.
Membre de l’Orchestre du Centre national des Arts depuis 1993, Leah Wyber adore se produire avec la section des violoncelles de l’ensemble, mais aussi enseigner et interpréter la musique de chambre. Elle s’intéresse en outre au jardinage, à la randonnée, au ski de fond et au curling.