≈ 90 minutes · Sans entracte
Dernière mise à jour: 13 juin 2024
« J’ai une vie bien remplie. Mais ces accomplissements ne sont rien sans le précieux soutien de mes proches.
Il y a tout d’abord mes parents, qui sont mon socle. Ils m’ont laissée libre de découvrir la beauté et la magie du théâtre Merci pour les leçons de danse, de musique et d’équitation et pour tout cet amour qui m’a permis de réaliser mes beaux rêves d’enfant.
J’aimerais également remercier l’équipe de la Savage Society pour tout ce qu’elle a fait pour moi. Ma carrière artistique n’aurait pas été la même sans son soutien sans faille. Kevin et Chelsea, merci de m’avoir appris le véritable sens des mots « loyauté, mentorat et communauté » et de m’avoir rappelé le pouvoir des contes.
Enfin, et surtout, je tiens à remercier la Nation métisse de l’Alberta et Audrey Poitras pour ses 28 ans de leadership. Je ne serais pas ici sans le travail incroyable de tous les leaders métis qui m’ont précédée. Grâce à vous, nous nous sommes réapproprié nos histoires. »
Je suis tellement fier de pouvoir partager ce spectacle avec notre public ici au Centre national des Arts. J'ai d'abord travaillé avec Tai alors que je la dirigeais dans son tout premier rôle professionnel, à peine sortie de l'école de théâtre de l'Université de la Colombie-Britannique, où elle jouait une autre Marie dans ma pièce nommée aux Prix du Gouverneur général, Thanks for Giving, présentée à l'Arts Club Granville Island Theatre en octobre 2017. Le lendemain de la première, j'ai fait mes valises avec ma famille et je me suis envolé pour Ottawa afin de commencer mon aventure ici, au Centre national des Arts. Six ans et demi plus tard, la boucle est bouclée et je peux maintenant partager son art et sa vision avec vous tous.
Depuis 2017, Tai travaille avec ma compagnie, Savage Society, en Colombie-Britannique, d'abord comme actrice, puis comme artiste affiliée, se joignant à nous dans notre travail communautaire annuel de création et de présentation de pièces de théâtre basées sur les histoires de la création des Nlaka'pamux dans ma ville natale de Lytton. Tai a également travaillé avec Savage Society en tant que productrice associée, acquérant une précieuse expérience en nous aidant à produire le spectacle environnemental novateur, The Pipeline Project.
Une des choses passionnantes que nous aimons faire à Savage Society, c'est de demander aux artistes avec lesquels nous avons développé une relation de travail s'ils ont un projet qui les intéresse, puis de les guider tout au long du processus. Nous leur offrons du soutien à l'écriture dramatique et les aidons à devenir les leaders artistiques de leur propre travail. Ce fut un véritable honneur de voir Tai grandir en tant qu'artiste, de la voir mener la création de sa pièce, en utilisant une approche dramaturgique ancrée dans le territoire, en retournant sur les terres d'où provient l'histoire et en la partageant d'abord avec le public local avant de l'amener sur scène.
Dans le cadre du développement menant à la première mondiale de cette œuvre, Tai a présenté cette magnifique pièce dans les communautés métisses du Manitoba, de la Saskatchewan et de l'Alberta, jouant dans les champs, sous des tentes, à même la terre. You used to call me Marie... illustre parfaitement le mantra du théâtre autochtone : « un pied dans la collectivité, l’autre sur la scène ». J'espère que vous apprécierez ce magnifique conte étoilé d'amoureux réunis à travers le temps.
Je suis fier d'accueillir Tai sur la scène du CNA avec sa première pièce produite professionnellement! C'est tout un honneur de coproduire cette œuvre avec Savage Society.
Talentueuse, passionnée, fière, et une leader naturelle, elle trace le chemin pour une nouvelle génération d'artistes autochtones et sa communauté, la Nation Métisse, pour les générations à venir.
Merci de vous joindre à nous pour vivre et célébrer son magnifique travail.
Pendant l’écriture, quels ont été votre plus grand défi et votre plus belle réussite?
Trouver les mots justes pour raconter l’histoire de la Nation métisse de l’Alberta restera pour moi le plus grand défi – et la plus grande satisfaction. Avec cette pièce, je souhaitais traduire le mieux possible toute la richesse de ma nation. Malheureusement, je n’ai pas pu tout documenter. J’espère que ma pièce sera pour beaucoup une porte d’entrée vers une meilleure connaissance de l’histoire de la Nation métisse.
Quel rôle la culture a-t-elle joué dans l’écriture de cette histoire en spirale?
La spirale est un hommage au regard métis que je porte sur les générations. D’un point de vue spatio-temporel, j’ai l’impression que toutes les Marie m’habitent et m’accompagnent partout. Pour moi, la spirale représente la rencontre des générations et toutes ces histoires qui ne me quittent jamais. Ces Marie éclairent mes décisions au quotidien, et leurs parcours guident chacun de mes pas.
Connaissiez-vous bien les langues crie et michif avant de vous lancer dans l’écriture? En quoi cela a-t-il eu une influence sur l’histoire que vous vouliez raconter?
En commençant l’écriture de cette pièce, je ne savais pas vraiment comment le cri avait évolué en michif au contact de la langue française. Le michif est un mélange de cri et de français. Il existe de nombreux dialectes, chacun lié à une région, à un territoire et à une communauté. Je me suis servie de ces histoires pour illustrer, le plus fidèlement possible, l’évolution de la langue au fil du temps. Le michif qu’on entend sur scène est le dialecte parlé dans la région de mes ancêtres.
En écrivant le personnage d’Iskwewo, avez-vous fait des découvertes sur votre propre famille? Votre regard sur le passé a-t-il changé?
Pendant l’écriture, je me suis énormément documentée sur la religion et la spiritualité des femmes métisses. J’ai découvert que de nombreuses femmes métisses de l’Alberta pratiquent encore la religion catholique, en combinant des coutumes cries. Tout comme la langue, les pratiques spirituelles et religieuses de ces femmes ont emprunté tant à notre héritage cri que français. Au départ, j’avais exclu tout symbole ou toute croyance catholique de la pièce. En cours de route, je suis revenue sur ma décision, la jugeant injustifiée. Bon nombre de ces femmes sont fières d’être catholiques pratiquantes. Cette religion fait partie intégrante de l’histoire de notre nation.
Tai Amy Grauman est une métisse crie qui a des liens avec les voyageurs haudenosaunees d’Ardrossan, en Alberta. Callihoo et Beauregard, elle est issue d’une famille originaire de Saint-Paul (anciennement Saint-Paul-des-Métis), en Alberta. Elle est la première représentante pour les femmes élue du premier gouvernement métis Otipemisiwak de l’Alberta.
« J’ai une vie bien remplie. Mais ces accomplissements ne sont rien sans le précieux soutien de mes proches.
Il y a tout d’abord mes parents, qui sont mon socle. Ils m’ont laissée libre de découvrir la beauté et la magie du théâtre Merci pour les leçons de danse, de musique et d’équitation et pour tout cet amour qui m’a permis de réaliser mes beaux rêves d’enfant.
J’aimerais également remercier l’équipe de la Savage Society pour tout ce qu’elle a fait pour moi. Ma carrière artistique n’aurait pas été la même sans son soutien sans faille. Kevin et Chelsea, merci de m’avoir appris le véritable sens des mots « loyauté, mentorat et communauté » et de m’avoir rappelé le pouvoir des contes.
Enfin, et surtout, je tiens à remercier la Nation métisse de l’Alberta et Audrey Poitras pour ses 28 ans de leadership. Je ne serais pas ici sans le travail incroyable de tous les leaders métis qui m’ont précédée. Grâce à vous, nous nous sommes réapproprié nos histoires. »
Originaire de la Première Nation crie de Beardy's et Okemasis (territoire du Traité n˚ 6), Aren Okemaysim est un artiste de scène multidisciplinaire, concepteur sonore et technicien nêhiyaw (cri des plaines). Il vit sur le territoire du Traité n˚ 4, en Saskatchewan. Il est actuellement chef sonorisateur au Globe Theatre, à Regina.
Quand il n’est pas derrière la console, il écrit, joue au théâtre ou sillonne les routes de l’île de la Tortue avec son projet solo okimawᐅᑭᒪᐤ. Parmi ses récentes collaborations, mentionnons This Is How We Got Here (voix hors champ, Persephone Theatre); Oak Floors! A Heritage Cabaret (interprétation, All Terrain Theatre), Niizh (interprétation, Native Earth Performing Arts); The Call of the Lake (conception sonore et composition, festival Luminato); ou encore The Mountaintop (conception sonore, Persephone Theatre). Il tient à remercier toute l’équipe de la Savage Society, Tai et l’équipe de création de lui avoir confié le rôle de Napew.
~kinanâskomitin
Cole Alvis est une artiste métisse originaire de Turtle Mountain, avec des ascendances anglaises, irlandaises et chippewa. Établie à Tkarón:to, elle codirige la compagnie de théâtre lemonTree creations, le collectif manidoons et l’AdHoc Assembly, en plus de siéger au conseil d’administration de la compagnie Dancers Of Damelahamid.
Auparavant, Cole Alvis a joué dans l’opéra Louis Riel (Compagnie d’opéra canadienne et Centre national des Arts) et assuré la mise en scène du spectacle solo de Yolanda Bonnell, bug, cité pour un prix Dora (collectif manidoons et Luminato), et de la pièce Lilies de Michel Marc Bouchard (lemonTree creations, Why Not Theatre et Buddies in Bad Times Theatre). Elle a également mis en scène, aux côtés de Michael Greyeyes, l’opéra autochtone Two Odysseys: Pimooteewin / Gállábártnit finaliste aux prix Dora (Signal Theatre, National Sami Theatre Beaivváš et Soundstreams). Récemment, elle a mis en scène Salt Baby de Falen Johnson (Theatre Aquarius) et la présentation numérique de la pièce Toka d’Indrit Kasapi (lemonTree creations et Théâtre Passe Muraille) et cosigné avec Samantha Brown la mise en scène de la pièce White Girls in Moccasins écrite par Yolanda Bonnell (manidoons collective et Buddies In Bad Times Theatre). Prochainement, Cole Alvis signera avec l’artiste algonquine Yvette Nolan la mise en scène de la pièce Three Fingers Back de Donna-Michelle St. Bernard (lemonTree creations et Tarragon Theatre).
Kathleen Nisbet est une violoniste, multi-instrumentiste, chanteuse et compositrice de Vancouver, en Colombie-Britannique. Après une formation classique, elle renoue avec ses racines métisses et se tourne vers la musique folk traditionnelle. Sa pratique l’amène à travailler avec des artistes de tous horizons. Accompagnatrice attitrée de la compagnie de danse traditionnelle métisse V’ni Dansi, elle a également collaboré avec l’Arts Club Theatre, le Pacific Theatre, Mortal Coil Performance, le Citadel Theatre et Mascall Dance. La musicienne est une figure active de la scène rétro, bluegrass et folk en plein essor de Vancouver. Elle parcourt le monde avec son groupe Viper Central et est connue pour ses productions musicales, notamment East Van Opry.
Krystle Pederson est une actrice et auteure-compositrice-interprète crie et métisse. La Saskatchewanaise s’est produite partout en Amérique du Nord et en Nouvelle-Zélande. Finaliste aux prix Femme de mérite du YWCA, elle a remporté le prix Future 40 de CBC et s’est vu nommée sur la courte liste des prix du Conseil des arts de la Saskatchewan. Elle a fait des apparitions dans le film Run: Broken Yet Brave et dans la première saison de la série télévisée Zarqa (CBC Gem). Au théâtre, on a pu l’applaudir dans The (Post) Mistress (Royal Manitoba Theatre Centre), Wild West Show de Gabriel Dumont (Centre national des Arts), Reasonable Doubt (Persephone Theatre), Frozen River (Manitoba Theatre for Young People), Casse-Noisette (Caravan Farm Theatre) et The Flood (Imago Theatre). Elle est très honorée de cette première collaboration avec la Savage Society.
Andrea Menard est une actrice et une auteure-compositrice-interprète métisse du territoire du Traité n˚ 1 et de la terre ancestrale des Métis. Cinq fois finaliste aux prix Gemini, elle a remporté quinze prix musicaux et été nommée Artiste métisse de l’année au gala des prix Solstice d'été pour la musique autochtone, à Ottawa. Théâtre : Rubaboo (Grand Theatre, Arts Club et Citadel Theatre); Anne of Green Gables, Stories from the Red Dirt Road (Festival de Charlottetown); The Orchard, Thanks For Giving (Arts Club); Great Expectations, Evita, Only Drunks and Children Tell the Truth (Persephone Theatre); The Velvet Devil (Centre national des Arts); The Velvet Devil, Wizard of Oz, Governor of the Dew (Globe Theatre); The Velvet Devil, 400 Kilometers, Wawatay (GTNT); The Rez Sisters, Joni Mitchell: River, Godspell (Prairie Theatre Exchange); Street Wheat, The Selkie Wife, The Shipbuilder (Dancing Sky). Cinéma et télévision : Sullivan’s Crossing, Blackstone, Supernatural, Hard Rock Medical, Moccasin Flats, Rabbit Fall et The Velvet Devil.
Rebecca Sadowski est une interprète et chorégraphe métisse queer qui a élu domicile à Amiskwacîwâskahikan (Edmonton). Fière de tourner avec la Savage Society, elle membre du Good Women Dance Collective et responsable de la programmation du volet danse du festival Nextfest d’Edmonton. Elle enseigne également la danse au sein de la compagnie DancED Movement Project et travaille à la Ville d’Edmonton comme coordinatrice des récits autochtones. Parmi ses récentes collaborations, citons Ayita (Festival Skirtsafire), Two-Headed Half-Hearted (Northern Light Theatre), BEARS (Punctuate Theatre), Minosis Gathers Hope (Alberta Aboriginal Arts) et ASMR (Festival Dancing on the Edge). Elle a également produit plusieurs films de danse, y compris The Sash Maker (Native Earth Performing Arts) et Breaking Baptist (Catalyst Theatre). Passionnée d’histoires autochtones et d’arts traditionnels, Rebecca Sadowski aspire à décoloniser les espaces et à renouer avec ses racines métisses grâce aux histoires familiales, à la gigue et au tissage à la main. Elle remercie sa famille et sa financée de la soutenir dans sa carrière artistique.
Lois Anderson est une metteuse en scène et une écrivaine établie à Vancouver. Elle a été conseillère artistique pour le Centre national des Arts. Ses adaptations lui ont valu un prix Jessie (Pericles) et un Prix de la critique (Lysistrata). Cofondatrice de Cirque Poule, une troupe clownesque entièrement féminine, elle est la membre fondatrice du Leaky Heaven Circus. Elle s’est produite en Australie et au Canada avec Flying Blind (création et interprétation) et a été associée artistique de Runaway Moon, une compagnie qui utilise les arts de la marionnette pour aller à la rencontre des communautés. Dans le cadre de la série Envolées d’espoir du CNA, elle réalise un documentaire, Siiye’yu, sur la collaboration entre Mortal Coil et la compagnie salish de la côte, Tsatsu Stalqayu. Elle passe de nouveau derrière la caméra pour Transcendence, un film basé sur les écrits du romancier Anosh Irani qui a été présenté lors de l’édition 2021 du Festival Indian Summer. Avec Quelemia Sparrow, elle cosigne pour le magazine The Canadian Theatre Review un article intitulé Lysistrata and Camas Lilies sur l’adaptation de la pièce Lysistrata, à Sen̓ákw. L’article reçoit le Prix Nathan-Cohen pour l’excellence en écriture critique en 2020. Récemment, elle a signé les mises en scène de Buffoon, Henry V, Gertrude and Alice, ainsi que celle du projet Child-ish de Sunny Drake.
Originaire d’Italie, Cecilia Vadala a fait des études en philosophie et histoire de l’art. Titulaire d’une maîtrise en beaux-arts, scénographie et production de l’Université de la Colombie-Britannique, elle œuvre aussi bien au théâtre qu’au petit et au grand écran.
Celle qui se définit comme une conteuse visuelle cultive une esthétique à la fois suggestive et évocatrice. Dans son travail, l’espace devient un personnage à part entière, qui évolue et raconte une histoire. En tant qu’artiste, elle explore les liens entre les émotions et les matériaux, les sentiments et les textures, en introduisant souvent une dimension sensorielle dans ses créations.
Parmi ses collaborations au théâtre, mentionnons Gertrude and Alice (scénographie, 2024), Blue Stockings (scénographie, 2023), Black and Rural (scénographie et costumes, 2023), Echoes From Far Away Cities (scénographie, 2023), Emilia (scénographie et costumes, 2021), Anna Bella Eema (scénographie et costumes, 2020), Timothy Findley’s The Wars (scénographie, 2019) et Hosanna (scénographie, 2019).
Métis de St. Ambroise, au Manitoba (territoire du Traité no 1), Evan Ducharme s’inspire des savoirs ancestraux et contemporains michifs pour raconter l’histoire des Métis et leur iconographie culturelle avec un regard décalé sur les notions coloniales liées au genre, à l’identité queer et aux relations aux lieux.
On a notamment pu voir son travail dans le National Geographic, le Fashion Magazine, la production Skyborn de Quelemia Sparrow, l’exposition America: A Lexicon of Fashion au Costume Institute du Metropolitan Museum of Art et sur le site Web de Vogue.
Evan Ducharme vit et travaille sur ses terres natales situées sur le territoire du Traité no 1, à Winnipeg.
Alaia Hamer est une conceptrice de théâtre de Vancouver. Originaire des îles Gulf, elle a signé les costumes de Million Dollar Quartet, The Cull, Beneath Springhill, The Birds and the Bees (Arts Club); East Van Panto: Beauty and the Beast, The Little Mermaid (Theatre Replacement); Cinderella (Gateway); HMS Pinafore, Carmen Up Close and Personal (Opéra de Vancouver); Beautiful Man (PI Theatre). Elle a également été assistante à la conception des costumes pour Romeo and Juliet, Coriolanaus, Taming of the Shrew et Macbeth (Bard on the Beach), et a réalisé la scénographie des pièces God Said This (Pacific Theatre) et Seventeen (Western Gold). Cette passionnée de costumes de danse a travaillé sur divers projets de petite envergure à Vancouver. Diplômée en littérature anglaise (2012), elle a suivi le programme en conception théâtrale de l’Université de la Colombie-Britannique (2017).
Établi à Vancouver, Jeff Harrison est le lauréat de quatre prix Jessie pour ses conceptions d’éclairages dans les productions PharaohSerket & the Lost Stone of Fire (Carousel Theatre), Floyd Collins (Patrick Street Theatre), Blasted (Pi Theatre) et Hand to God (Arts Club). Il est membre de l’Association des designers canadiens (AIEST, section locale ADC659). Il a également conçu les éclairages de Little Red Warrior & His Lawyer (Savage Society), Beautiful Man (Pi Theatre), Batboy the Musical et The Full Monty (Patrick Street Theatre), Children of God (Urban Ink), Beneath Springhill (Arts Club) et Women of the Fur Trade (Théâtre autochtone du CNA).
Aaron Macri est un compositeur et un concepteur sonore d’Edmonton. Actif depuis plus de 20 ans, il compose pour le théâtre, la danse, la télévision et l’audiovisuel. On a pu entendre ses créations sur les scènes de tout le Canada, dans les productions Off-Broadway et dans les séries télévisées Tiny Plastic Men (Superchannel) et CAUTION: May Contain Nuts (APTN). Directeur technique de la première tournée de You used to call me Marie… (Savage Society), il rejoint de nouveau l’équipe pour assurer la conception sonore de la nouvelle mouture de la pièce.
Candelario Andrade est un monteur et un concepteur de médias établi à Vancouver. Parmi ses récentes contributions en conception, mentionnons Women Of The Fur Trade (CNA, Native Earth, GCTC); Zahak (The Biting School); Julius Caesar (Bard on the Beach); I Carry Your Heart With Me (Egg Theatre); Little Red and His Lawyer (Savage Society, Belfry Theatre et CNA); Tree Drum (Theatre Terrific); Mom’s the Word Talking Turkey (Arts Club); White Girls in Moccasins (The Frank); Six of One (Studio 58); White Noise (Savage Society et Firehall); Clean/Espejos (Neworld) et DYMISH (Theatre Replacement). Comme monteur, il a travaillé sur le long métrage Done/Undone (Bard on The Beach), les productions numériques du Belfry Theatre (2021–2021), et les courts métrages Common Law, A film about a uterus et The Day My Cat Saved My Life. Récemment, Candelario Andrade a réalisé le montage de plusieurs courts métrages et projets pour le studio Mochizuki et a travaillé comme monteur et producteur promotionnel pour la chaîne de télévision Knowledge Network, et le Festival international du film de Vancouver.
Diplômée du Studio 58, Stephanie Elgersma travaille principalement dans le théâtre de marionnettes au Canada et au Royaume-Uni. Elle a collaboré avec le Wilton’s Music Hall, The Old Vic, le Birmingham Repertory Theatre, Disney Paris, Nick Barnes Puppets, The Cultch, l’Université Brock, le Ghost River Theatre, le Carousel Theatre et le Centre national des Arts. Sa dernière collaboration avec la Savage Society remonte à 2020 pour le spectacle Skyborn. Elle vit maintenant à Vancouver où elle fabrique et manipule des marionnettes pour le théâtre. Elle enseigne également l’art de la marionnette au Studio 58.
Rebecca Eamon Campbell est une régisseuse indépendante installée à Kemptville, en Ontario. Elle a œuvré en régie et en collecte de fonds pour des organisations vouées aux arts de la scène partout au pays, notamment Bard on the Beach, le Firehall Theatre, le Pi Theatre, Alberta Theatre Projects, le Globe Theatre, la Soulpepper Company, le Centre national des Arts, le festival Fringe d’Ottawa, le St. Lawrence Shakespeare Festival et l’Upper Canada Playhouse. Elle a travaillé pour la Fondation du CNA pendant dix ans et a enseigné à l’Université Queens pendant huit ans. Après avoir assuré la régie pour The Waltz (Great Canadian Theatre Company), elle se rendra cet été à Gananoque avec l’équipe de Thousand Islands Playhouse pour présenter les pièces Mary’s Wedding et Sequence.
Michelle Olson est membre de la Première Nation de Tr’ondëk Hwëch’in et directrice artistique de Raven Spirit Dance. Elle a étudié la danse et l’art dramatique à l’Université du Nouveau-Mexique et au programme d’arts autochtones du Centre des arts de Banff. Elle a fait partie de Full Circle First Nations Performance. Elle est chorégraphe, interprète et conseillère en mouvement pour le théâtre, la danse et l’opéra. Son travail a été présenté sur les scènes de tout le Canada. Ses collaborations comprennent : Gathering Light (Raven Spirit Dance); Salmon Girl (Theatre for a Young Audience – Raven Spirit Dance); Map of the Land, Map of the Stars (Gwaandak Theatre); Frost Trees Exploding Moon (Raven Spirit Dance); Mozart’s Magic Flute (Opéra de Vancouver); The Ecstasy of Rita Joe (Western Canada Theatre et Centre national des Arts); Death of a Chief (Native Earth Performing Arts et Centre national des Arts) et Evening in Paris (Raven Spirit Dance). Elle est la première lauréate du prix de chorégraphie décerné par le Festival international de la danse de Vancouver. Analyste du mouvement agréée des programmes Laban/Bartenieff et Somatic Studies Canada, elle enseigne au Studio 58, qui est l’école de théâtre du Langara College. Elle est titulaire d’une maîtrise en beaux-arts avec spécialisation en mise en scène de l’Université de la Colombie-Britannique.
Matt Oviatt est un entrepreneur d’événements en direct. Membre des sections locales 118 et 250 de l’AIEST, il est responsable de deux épreuves cyclistes : la Megavolt et la BC Bike Race, une course de cross-country sur sept jours. Il a également œuvré comme directeur technique et directeur de production pour Ballet BC, le Theatre Under The Stars, la Roundhouse, URP, la Savage Society, Itsazoo Productions et Dancers of Damelahamid. Il est un membre clé des équipes des opérations des festivals Rifflandia, Harmony Arts et Sunfest. Il est ravi de renouveler sa collaboration avec la Savage Society avec la pièce You used to call me Marie...
Yvonne Chartrand est chorégraphe, danseuse et spécialiste primée en gigue métisse. Ses ancêtres sont originaires de la communauté michif (métisse) de Saint-Laurent, au Manitoba. Elle est la directrice artistique de la compagnie V’ni Dansi (« viens et danse » en michif), qu’elle a cofondée en 2000. Elle est l’une des seules personnes au Canada à détenir ce savoir traditionnel qui lui a été transmis par les personnes aînées métisses. Gardienne de la culture, Yvonne Chartrand est une fervente défenseuse de la danse traditionnelle métisse au Canada.
Son identité métisse s’exprime dans ses chorégraphies, même les plus contemporaines. Côté danse contemporaine, elle a signé la conception et participé à la chorégraphie de A Poet and Prophet (2003), Gabriel’s Crossing (2004) et The Crossing (2006). En 2013, elle a créé une première œuvre intégrale de danse-théâtre pour les jeunes publics, Cooking It Up Métis.
Parmi ses œuvres solos, mentionnons Marguerite (2000), une création sur le quotidien des femmes métisses pendant les résistances, et Stories from St. Laurent (2009). En 2014, sa mentore Robin Poitras et Edward Poitras chorégraphient pour elle le solo Sara Riel: The Long Journey (2014). Son spectacle solo, Eagle Spirit, a été créé à Vancouver en 2016 dans le cadre des festivités organisées chaque année par V’ni Dansi pour souligner le jour de Louis Riel. La première représentation de La Mitchin di Mitchif, fruit de sa collaboration avec Rulan Tangen de la compagnie de Santa Fe Dancing Earth, a eu lieu à Vancouver en 2022. L’année suivante, elle a signé la chorégraphie de l’opéra Li Keur: Riel’s Heart of the North pour l’Opéra du Manitoba, à Winnipeg.
Yvonne Chartrand a reçu le prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton du Conseil des arts du Canada en 2011.
Jessica Campbell-Maracle est une artiste de théâtre d’ascendance kanien’kehá:ka et coloniale originaire de Toronto. Diplômée du programme de production théâtrale du Humber College en 2017, elle vient de terminer ses études en création et production à l’École nationale de théâtre du Canada dans le cadre du programme New Pathways. Au théâtre, ses collaborations comprennent Almighty Voice and His Wife (Soulpepper Theatre), Honour Beat (The Grand Theatre), The Breathing Hole / Aglu (Centre national des Arts) et John and Beatrice (École nationale de théâtre du Canada).
Castor Angus effectue son premier stage à la régie avec la Savage Society. Il vit sur le territoire des Nations Songhees et Esquimalt (Victoria). Inconditionnel de la scène théâtrale, il a travaillé sur les productions Rocky Horror Picture Show, The Birds, et la comédie musicale Spongebob. Il a également été nommé assistant artistique et administratif au Pacific Opera Victoria.
Pour fuir l’agitation des coulisses, il se réfugie dans l’écriture de livres jeunesse. Il est l’auteur d’un livre pour les ados sur les ours en Alaska. Il a récemment pris part au Cercle d’écriture autochtone d’Audible, sous le mentorat de Renulta Arluk. Cet esprit créatif dévoué continue de laisser sa trace tant en coulisses que dans les librairies.
Texte, cocréation, interprétation (Iskwewo)
Tai Amy Grauman
Interprétation (Napew)
Aren Okemaysim
Interprétation (cheval 1, danseuse, narratrice)
Cole Alvis
Musique et composition; violon, mandoline, banjo; cheffe de l’ensemble
Kathleen Nisbet
Musique et composition; clavier, guitare, cheffe de chant et ensemble
Krystle Pederson
Composition
Andrea Menard
Interprétation (cheval sacré, cheval 2, danseuse)
Rebecca Sadowski
Mise en scène
Lois Anderson
Scénographie
Cecilia Vadala
Costumes
Evan Ducharme
Costumes
Alaia Hamer
Concepteur d'éclairage
Jeff Harrison
Sonorisation
Aaron Macri
Projections
Candelario Andrade
Accessoires
Stephanie Elgersma
Régie
Rebecca Eamon Campbell
Assistance à la mise en scène
Michelle Olson
Direction technique
Matt Oviatt
Gigue métisse
Yvonne Chartrand
Assistance à la régie
Jessica Campbell-Maracle
Stagiaire à la régie
Castor Angus
Directeur artistique
Kevin Loring
Directrice administrative
Lori Marchand
Production / Département de la Production
Spike Lyne
Productrice
Michelle Yagi
Productrice associée
Brit Johnston
Stagiaire en production
Jessica Campbell-Maracle
Productrice associée #ReconcileThis
Josh Languedoc
Porte-parole culturelle
Mairi Brascoupé
Coordonnatrice d’éducation
Kerry Corbiere
Stratège communication
Ian Hobson
Stratège marketing
Marie-Pierre Chaumont
Agente supérieure du Marketing
Bridget Mooney
Chef machiniste
Charles Martin
Chef accessoiriste
Michel Sanscartier
Chef électrician
Eric Tessier
Propriétés adjoint
Martin Racette
Chef du son
Jon Carter
Son
Sarah Waghorn
Chef cintrier
Alex Griffore
Chef des costumes
Linda Dufresne
Alliance internationale des employés de scène et de théâtre