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Dernière mise à jour: 3 novembre 2020
Salzbourg, 27 janvier 1756
Vienne, 5 décembre 1791
La dernière symphonie de Mozart n’a jamais perdu la faveur du public en plus de 200 ans d’existence. Elle constitue un sommet alliant à la fois maîtrise symphonique et inspiration artistique, et suscite les louanges les plus éloquentes et les commentaires les plus poétiques de la part de ceux qui apprécient sa beauté et sa perfection. Il fallut six semaines au compositeur pour écrire, à l’été 1788, cette symphonie et deux autres (nos 39 et 40).
Si le sous-titre « Jupiter » n’est pas de Mozart lui-même (il fut attribué à la symphonie plusieurs années après la mort du compositeur par l’imprésario Salomon, celui-là même qui avait fait venir Haydn à Londres), il paraît tout à fait approprié à cette œuvre dont la construction parfaitement maîtrisée évoque des images de pompe, de noblesse et de grandeur olympiennes. Klaus G. Roy y voit « une divinité classique […] Nulle part ailleurs dans sa production, Mozart ne donne aussi directement une impression de maestria, d’autorité et même d’omnipotence. Cette pièce traduit une maîtrise totale des matériaux choisis […] C’est dans cette musique qu’il a vaincu le monde cruel et insensible dans lequel il vivait; il célèbre sa victoire dans une sphère spirituelle qui, au fil des siècles, s’est avérée décisive. Cette symphonie est le dernier éclair lancé par le plus grand des dieux de la musique. »
Le premier mouvement contient trois thèmes distincts, chacun parfaitement équilibré. Le premier thème, brusque et impérieux, attire l’attention avant d’exposer une figure gracieuse et mélodieuse. Le deuxième thème renferme également ses propres contrastes et équilibres : des fragments ascendants et descendants semblables à des gammes, des passages confiés aux cordes uniquement, puis agrémentés de touches colorées des vents, en plus de faire un contraste général avec le premier thème. Quant au troisième thème, de caractère espiègle et capricieux, il a été emprunté à une aria comique que Mozart avait composée quelques mois plus tôt pour une voix de basse (« Un bacio di mano », K. 541), en guise de complément à un opéra d’Anfossi.
Dans le deuxième mouvement, Mozart quitte l’atmosphère digne et énergique de l’allegro pour privilégier expression profonde, éloquence pensive et sobre élégance. Le premier thème est l’un des plus longs que Mozart ait jamais composés. Les violons, jouant en sourdine pendant tout ce passage, confèrent à la musique un caractère mystérieux et réservé. Les trompettes et les timbales sont muettes.
Tout comme le premier mouvement, le menuetto solennel combine les contrastes que produisent les variations de l’intensité sonore, l’alternance de tons gracieux et impérieux, le passage du lyrisme délicat à l’affirmation nette, dans une musique d’une forme délicieusement équilibrée. Parmi les autres caractéristiques de ce mouvement, notons une écriture chromatique plus riche que celle qu’on trouvait habituellement dans les menuets de l’époque. C’est le seul menuet de Mozart qui contient des parties distinctes pour les violoncelles et les basses. Dans la section en trio, le compositeur livre quelques traits d’humour dignes de Haydn, en commençant par un motif de cadence classique qui tient plus à une conclusion qu’à un début.
Le dernier mouvement de forme sonate débute par un motif de quatre notes. Plusieurs nouveaux thèmes ou motifs y font leur apparition. Mozart les intègre tous en tissant un contrepoint fluide faisant appel à toute la gamme des moyens à sa disposition : double et triple contrepoint, inversion thématique, canon, stretto, augmentation et diminution, le tout constituant une éblouissante démonstration d’architecture tonale. La coda olympienne réunit simultanément cinq idées thématiques en un incroyable tour de force contrapuntique.
– Traduit d’après Robert Markow
(1875–1912)
Samuel Coleridge-Taylor est un compositeur, chef d’orchestre et activiste politique anglais qui a combattu les injustices raciales par l’entremise de ses œuvres.
Né à Holborn en 1875 d’une mère anglaise et d’un père originaire de Sierre Leone, il se considérait comme « Anglo-Africain ». Les musiciens blancs new-yorkais le qualifièrent plutôt de « Malher noir » en raison de ses succès professionnels.
Si le compositeur fut nommé en hommage au célèbre poète Samuel Taylor Coleridge, celui-ci devint, étrangement peut-être, une source d’inspiration tout au long de sa carrière.
Coleridge-Taylor grandit au sein d’une famille musicale et apprit le violon auprès de son père dès son plus jeune âge.
La musique traditionnelle africaine influença fortement ses œuvres classiques, ce qui fit de lui l’un des compositeurs les plus avant-gardistes de son époque.
Coleridge-Taylor se démarquait aussi dans sa propension à s’inspirer de la poésie dans ses œuvres, notamment dans sa trilogie de cantates Le chant de Hiawatha, qui comprend une ouverture épique et puise sa source dans un poème d’Henry Wadsworth Longfellow.
Son travail musical et politique fut si apprécié qu’il fut invité à la Maison-Blanche par le président Theodore Roosevelt en 1904, ce qui avait alors semblé un choix audacieux et un pas vers l’avant pour les Afro-Américains.
Samuel Coleridge-Taylor mourut d’une pneumonie le 1er septembre 1912 à Croydon, à l’âge de 37 ans. Au fil de sa brève vie, il connut des difficultés financières et des drames personnels qui conduisirent vraisemblablement à sa fin prématurée.
François Dompierre est né le 1er juillet 1943 à Ottawa.
Dans sa jeunesse, il fréquente l’école de musique de l’Université d’Ottawa, le camp musical d’Orford et le Conservatoire de musique de Montréal. Il se familiarise alors avec la théorie musicale, mais sa véritable passion demeure l’improvisation et le jazz.
Après ses études, il compose la musique de plus de 200 chansons, dont les succès L’âme à la tendresse et Demain matin Montréal m’attend, et il sort un album instrumental.
Il collabore également, à titre d’orchestrateur et de directeur musical, avec Pauline Julien, Claude Gauthier, Monique Leyrac, Pierre Calvé, Renée Claude et plusieurs autres. Il réalise même des albums de Félix Leclerc dont Le tour de l’île.
Après avoir collaboré, au théâtre, avec Michel Tremblay pour l’écriture de la comédie musicale Demain matin Montréal m’attend et au cinéma, avec Jacques Godbout, pour l’écriture du film IXE-13, la musique pour l’image devient son moyen d’expression privilégié. Il signe d’ailleurs par la suite la bande sonore de près d’une soixantaine de films.
Plus récemment, il écrit avec le librettiste américain Leonard H. Orr un opéra inspiré de Is Paris Burning de Lapierre et Collins.
Compositeur prolifique, on doit à François Dompierre une vingtaine d’œuvres qui sont régulièrement jouées en concert au Canada et à l’étranger.
Il a également eu l’occasion d’officier comme chef d’orchestre à l’Opéra de Paris, à la radio Bulgare et aux orchestres symphoniques de Vancouver, Montréal et Québec et a eu l’honneur de présider le jury international pour le prix d’improvisation Richard-Lupin, dans le cadre du concours international de Piano de Montréal de 2014.
Toute jeune attirée par le violon, Elizabeth Skinner a commencé à étudier la musique à l’âge de 9 ans dans sa ville natale de Victoria (C.-B.). Elle est aujourd’hui une polyvalente et captivante instrumentiste ainsi qu’une éducatrice dévouée, qui fait connaître son amour de la musique en Amérique, en Europe et en Asie. Chambriste passionnée, elle a cofondé le Trio Émerillon et est membre de collectif9, un ensemble de cordes classique avant-gardiste de Montréal.
Instrumentiste reconnue, Skinner a été violon solo de l’ensemble de cordes du Centre McDuffie, de l’Orchestre symphonique de l’Université McGill et de l’ensemble de musique contemporaine de celle-ci. En ce moment, elle se produit fréquemment avec l’Orchestre de chambre du Manitoba et est violon remplaçante à l’Orchestre symphonique de Montréal.
En 2015, Skinner a remporté le Concours de musique du Canada (catégorie des cordes, 19–30 ans) et le prix Peter-Mendell des Jeunesses Musicales du Canada. Au Prix d’Europe 2016, elle a obtenu le premier prix du concours des cordes, le troisième prix pour l’ensemble du concours et le prix Guy Soucie (interprétation d’une œuvre québécoise). Elle a gagné le Concours de musique de chambre de l’Université McGill la même année avec le Trio Armonioso, qui s’est ensuite produit au Mozarteum de Salzbourg. Lauréate d’un prix de la Fondation de musique Silva-Gelber en 2017, elle a été finaliste au Concours national de musique Eckhardt-Gramatté l’année suivante. En 2020, elle compte parmi les « Trente artistes classiques de moins de 30 ans les plus en vue », selon la CBC.
Elizabeth Skinner détient un baccalauréat en musique (interprétation du violon) avec grande distinction du Centre Robert McDuffie pour les cordes de l’Université Mercer (Georgie). Elle est aussi titulaire d’une maîtrise dans le même domaine ainsi que d’un doctorat en musique (Études d’interprétation) de l’École de musique Schulich de l’Université McGill, où elle a eu pour maître Axel Strauss.
Kelly-Marie Murphy est bien connue sur la scène musicale canadienne : « imaginatives et évocatrices » (The National Post), ses compositions « à couper le souffle » (Kitchener-Waterloo Record) sont semblables à « un assaut puissant pour les sens » (The Globe and Mail) et à du « Bartók survitaminé » (Birmingham News). Elle a écrit des pièces mémorables pour de grands artistes de scène et ensembles canadiens. Elle est récipiendaire de nombreux prix nationaux et internationaux, incluant le Prix Azrieli de Musique et le Prix Léger.
Née sur une base de l’OTAN en Sardaigne (Italie), Murphy a passé sa jeunesse aux quatre coins du Canada sur différentes bases des Forces armées canadiennes. Elle a commencé à étudier la composition à l’Université de Calgary auprès de William Jordan et Allan Bell; elle est titulaire d’un doctorat dans ce domaine dirigé par Philip Wilby (Université de Leeds, R.-U.). Après avoir vécu de nombreuses années à Washington (D.C.) – elle était alors « Étrangère ayant des talents exceptionnels » selon le Service de l’immigration et de la naturalisation des États-Unis – elle poursuit maintenant, en toute discrétion, sa carrière de compositrice indépendante à Ottawa.
Âgée de 17 ans, Jessica Yuma a suivi ses premières leçons de piano à 3 ans, et obtenu à 11 ans un double diplôme (ARCT/LRCM) en interprétation du Conservatoire royal de musique de Toronto.
Yuma a remporté de nombreux prix dans des concours à l’échelle provinciale, nationale et internationale. Elle a récemment obtenu le premier prix aux finales nationales du Concours de musique du Canada, au Concours des jeunes artistes Steinway et aux finales nationales du Concours de la Fédération canadienne des associations des professeurs de musique (FCAPM); le troisième prix au Concours Orford Musique et au Concours Chopin Canada (ce qui lui permettra de participer au 18e Concours international Chopin, qui se déroulera à Varsovie, en Pologne, en 2021).
Yuma se produit en récital depuis l’âge de 9 ans; elle collabore avec l’Orchestre symphonique d’Edmonton, l’Orchestre philharmonique d’Edmonton, le Calgary Civic Symphony Orchestra et l’Orchestre Brunesis Virtuosi depuis maintenant 6 ans. On a pu la voir sur la scène du Centre Winspear d’Edmonton, de la Salle Jack-Singer de Calgary, ainsi que du Steinway Hall et de Carnegie Hall à New York. Yuma a également participé à plusieurs festivals et événements musicaux, y compris le Morningside Music Bridge de Boston, l’Académie Orford Musique, le Programme des jeunes artistes à Ottawa, le Festival de musique de Perugia (Italie) et le Colloque international de piano de Coimbra (Portugal). Elle a récemment fait ses débuts radiophoniques en direct à CBC Edmonton et vient d’être sélectionnée par CBC Music pour sa liste des « Trente artistes classiques de moins de 30 ans les plus en vue ». Jessica Yuma a eu pour maître Krzysztof Jablonski; actuellement étudiante au Conservatoire de musique de la Nouvelle-Angleterre, à Boston, elle fait partie du studio de Wha Kyung Byun.
L’Orchestre du Centre national des Arts (CNA) du Canada est reconnu pour la passion et la clarté de son jeu, ses programmes d’apprentissage et de médiation culturelle visionnaires et son soutien indéfectible à la créativité canadienne. Situé à Ottawa, la capitale nationale, il est devenu depuis sa fondation en 1969 l’un des ensembles les plus encensés et les plus dynamiques du pays. Sous la gouverne du directeur musical Alexander Shelley, l’Orchestre du CNA reflète le tissu social et les valeurs du Canada, nouant des liens avec des communautés de tout le pays grâce à sa programmation inclusive, ses récits puissants et ses partenariats innovants.
Alexander Shelley a façonné la vision artistique de l’Orchestre depuis qu’il en a pris les rênes en 2015, poursuivant sur la lancée de son prédécesseur, Pinchas Zukerman, qui a dirigé l’ensemble pendant 16 saisons. Le maestro Shelley jouit par ailleurs d’une belle renommée qui s’étend bien au-delà des murs du CNA, étant également premier chef d’orchestre associé de l’Orchestre philharmonique royal au Royaume-Uni ainsi que directeur artistique et musical d’Artis—Naples et de l’Orchestre philharmonique de Naples en Floride (États-Unis). Il sera également le prochain directeur artistique et musical du Pacific Symphony, dans le comté d’Orange, à Los Angeles. D’abord directeur musical désigné à compter de septembre 2025, il entamera son premier mandat de cinq ans à la saison 2026–2027. Au CNA, Alexander Shelley est épaulé dans son rôle de leader par le premier chef invité John Storgårds, un maestro et violoniste de renommée internationale qui a dirigé certains des plus grands ensembles du monde, et par le premier chef des concerts jeunesse Daniel Bartholomew-Poyser, connu pour ses programmes communautaires audacieux et mobilisateurs. En 2024, l’Orchestre a ouvert un nouveau chapitre avec la nomination d’Henry Kennedy au nouveau poste de chef d’orchestre en résidence.
Au fil des ans, l’Orchestre a noué de nombreux partenariats avec des artistes de renom comme James Ehnes, Angela Hewitt, Renée Fleming, Hilary Hahn, Jeremy Dutcher, Jan Lisiecki, Ray Chen et Yeol Eum Son, assoyant ainsi sa réputation d’incontournable pour les talents du monde entier. L’ensemble se distingue à l’échelle internationale par son approche accessible, inclusive et collaborative, misant sur le langage universel de la musique pour communiquer des émotions profondes et nous faire vivre des expériences communes qui nous rapprochent.
Depuis sa fondation en 1969, l’Orchestre du CNA fait la part belle aux tournées nationales et internationales. Il a joué dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada et a reçu de nombreuses invitations pour se produire à l’étranger. Avec ces tournées, l’ensemble braque les projecteurs sur les artistes et les compositeurs et compositrices du Canada, faisant retentir leur musique sur les scènes de l’Amérique du Nord, du Royaume-Uni, de l’Europe et de l’Asie.
L’Orchestre du CNA possède une riche discographie qui comprend notamment plus de 80 œuvres de commande, dont :
l’album Deux orchestres, une symphonie (2024), une interprétation monumentale de la magistrale Symphonie no 5 du regretté compositeur québécois Jaques Hétu, produite en collaboration avec l’Orchestre symphonique de Québec et le Toronto Mendelssohn Choir;
Par ses initiatives d’éducation et de médiation culturelle, l’Orchestre du CNA cherche à créer des programmes inclusifs et accessibles pour les publics de la région de la capitale nationale et de tout le Canada. Pour ce faire, il propose des spectacles pour toute la famille, le programme Cercle musical, dont les ateliers sont conçus pour les personnes ayant un trouble du spectre de l’autisme, et des concerts adaptés aux sensibilités sensorielles. L’Orchestre propose en outre une programmation riche pour les élèves, les pédagogues et les publics curieux de tous les âges, dont des matinées scolaires, des répétitions publiques, des ateliers de musique et des ressources en ligne, veillant ainsi à ce que l’éducation artistique et le contact avec la musique demeurent une priorité pour les jeunes publics et pour toute la communauté. Enfin, le Programme de mentorat annuel de l’Orchestre rassemble 50 instrumentistes en début de carrière provenant des quatre coins du monde pour une expérience de perfectionnement de trois semaines aux côtés d’un orchestre de calibre mondial. Avec ces initiatives, l’Orchestre du CNA continue de créer des liens puissants avec divers publics, faisant de la musique une expérience commune et inclusive.
Décrit comme « un communicateur né, sur scène comme dans la vie » (The Telegraph), Alexander Shelley se produit sur six continents avec les plus grands ensembles et solistes de la planète.
Reconnu pour sa technique de direction « impeccable » (Yorkshire Post) et pour « la précision, la distinction et la beauté de sa gestique […] quelque chose que l’on n’a plus vraiment vu depuis Lorin Maazel » (Le Devoir), le maestro est aussi célébré pour la clarté et l’intégrité de ses interprétations et pour la créativité et l’audace de sa programmation. Il a à ce jour dirigé plus de 40 premières mondiales d’envergure, des cycles acclamés des symphonies de Beethoven, de Schumann et de Brahms, des opéras, des ballets et des productions multimédias novatrices.
Il est depuis 2015 directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada et premier chef associé de l’Orchestre philharmonique royal de Londres. En avril 2023, il a été nommé directeur artistique et musical d’Artis—Naples en Floride, prenant ainsi les rênes artistiques de l’Orchestre philharmonique de Naples et de tous les volets de cette organisation multidisciplinaire. La saison 2024-2025 est sa première à ce poste. Alexander Shelley ajoute également à ses autres fonctions de chef d’orchestre une nomination au poste de directeur artistique et musical de l’Orchestre symphonique du Pacifique (dans le comté d’Orange, à Los Angeles). Il sera directeur musical désigné à compter de septembre 2025 avant d’entamer son premier mandat de cinq ans à la saison 2026-2027.
Alexander Shelley se produira également cette saison avec l’Orchestre symphonique de la Ville de Birmingham, l’Orchestre symphonique du Colorado, l’Orchestre philharmonique de Varsovie, l’Orchestre symphonique de Seattle, le Chicago Civic Orchestra et l’Orchestre symphonique national d’Irlande. Il est régulièrement invité par les plus grands orchestres d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Australasie, dont l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le Konzerthausorchester Berlin, l’Orchestre de la Suisse Romande, les orchestres philharmoniques d’Helsinki, de Hong Kong, du Luxembourg, de Malaisie, d’Oslo, de Rotterdam et de Stockholm et les orchestres symphoniques de Sao Paulo, de Houston, de Seattle, de Baltimore, d’Indianapolis, de Montréal, de Toronto, de Munich, de Singapour, de Melbourne, de Sydney et de Nouvelle-Zélande.
Alexander Shelley a succédé à Pinchas Zukerman à titre de directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada en septembre 2015, devenant le plus jeune chef à occuper ce poste dans l’histoire de l’ensemble. Ce dernier a depuis été qualifié de « transformé », « passionné », « ambitieux » et « déchaîné » (Ottawa Citizen) et classé parmi les plus audacieux en Amérique du Nord pour sa programmation (Maclean’s). Le maestro a mené ses troupes dans des tournées d’envergure au Canada, en Europe et au Carnegie Hall, où il a dirigé la première de la Symphonie no 13 de Philip Glass.
À la tête de l’Orchestre du CNA, Alexander Shelley a commandé des œuvres révolutionnaires, dont Réflexions sur la vie et RENCONTR3S, et fait paraître plusieurs albums finalistes aux prix Juno. En réaction à la pandémie et aux questions de justice sociale qui dominent notre époque, il a lancé les séries vidéo L’OCNA en direct et INCONDITIONNEL.
En août 2017 se concluait le mandat du maestro Shelley à la direction de l’Orchestre symphonique de Nuremberg, période décrite comme un âge d’or par la critique et le public.
Sur la scène lyrique, Alexander Shelley a dirigé La veuve joyeuse et le Roméo et Juliette de Gounod (Opéral royal danois), La bohème (Opera Lyra / Centre national des Arts), Louis Riel (Compagnie d’opéra canadienne / Centre national des Arts), Iolanta (Deutsche Kammerphilharmonie de Brême), Così fan tutte (Opéra Orchestre National Montpellier), Les noces de Figaro (Opera North), Tosca (Innsbruck) ainsi que Les noces de Figaro et Don Giovanni en version semi-scénique au CNA.
Lauréat du prix Echo et du Deutsche Grunderpreis, le chef s’est vu décerner en avril 2023 la Croix fédérale du Mérite par le président allemand Frank-Walter Steinmeier en reconnaissance de ses services à la musique et à la culture.
À titre de fondateur et directeur artistique de la Schumann Camerata et de sa série avant-gardiste 440Hz à Düsseldorf et de directeur artistique du projet Zukunftslabor de la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême, ainsi que par ses nombreuses tournées à la tête de l’Orchestre national des jeunes d’Allemagne, il cherche constamment à inspirer les futures générations d’instrumentistes et d’adeptes de musique classique.
Alexander Shelley fait régulièrement des présentations instructives et passionnées sur ses programmes avant et après les concerts. Il participe aussi à de nombreuses entrevues et produit des balados sur le rôle de la musique classique dans la société. Seulement à Nuremberg, il a accueilli en neuf ans plus d’un demi-million de personnes aux concerts annuels du Klassik Open Air, le plus grand événement de musique classique d’Europe.
Né à Londres en octobre 1979 et fils de célèbres pianistes concertistes, Alexander Shelley a étudié le violoncelle et la direction d’orchestre en Allemagne. Il s’est d’abord signalé en remportant à l’unanimité le premier prix au Concours de direction d’orchestre de Leeds en 2005. La critique l’a décrit comme « le jeune chef d’orchestre le plus passionnant et le plus doué à avoir récolté ce prix hautement prestigieux ».
Le poste de directeur musical bénéficie du soutien d’Elinor Gill Ratcliffe, C.M., O.N.L., LL.D. (hc).
Alliance internationale des employés de scène et de théâtre