En ojibwé, « Zoongide’ewin » signifie « bravoure, courage, esprit de l’ours ». Au vu de son parcours semé d’embuches (racisme, pauvreté et toxicomanie), on comprend mieux ce qui a poussé Daniel Monkman à adopter Zoon comme nom de scène.

La musique lui a bel et bien sauvé la vie. Sur son premier album, Bleached Wavves, l’Hamiltonien envoie un message d’espoir et de courage, véritable témoignage d’un apaisement retrouvé grâce aux Enseignements des sept grands-pères.

Bleached Wavves est le tout premier album d’un genre nouveau, le « mocassin-gaze », qui symbolise à merveille la rencontre de deux cultures musicales – le shoegaze et la musique traditionnelle des Premières Nations. S’inspirant de l’un de ses albums de prédilection, Loveless du groupe My Bloody Valentine, Zoon s’amuse avec les nappes vaporeuses de guitares saturées, dans un style qui lui est bien personnel.

Par Cam Lindsay