Robert Schumann (1810–1856)
Robert Schumann was a German composer and music critic. Many of his works—including piano pieces, art song (lieder), symphonies, chamber music, oratorio, opera, dramatic music, and church music—are considered major contributions to their respective genres and significantly influenced subsequent generations of European composers, such as Johannes Brahms, Anton Bruckner, and Gustav Mahler. Stylistically, Schumann’s lifelong love of literature frequently shaped his musical compositions, with traditional structures infused with narrative techniques drawn from literary models, leading to often bold and innovative conceptions. He also developed a new kind of music criticism, which took a historically informed, multi-perspective approach to describing musical processes that involved close analyses of works.
Born in Zwickau, Saxony on June 8, 1810, the youngest of five children, Schumann showed a talent for music at an early age—initially in singing, then on piano; his first compositions included piano miniatures and songs. To fulfill his family’s wishes, he went to Leipzig in 1828 for a course in law, though he left a year later to devote himself to composition lessons and studying piano with Friedrich Wieck.
During the 1830s, after hopes of being a concert pianist were dashed by a weakened middle finger on his right hand, Schumann sought a full-time career as a composer. While it progressed in starts and stops, he carved another intellectual and creative path as a music journalist, eventually founding the Neue Zeitschrift für Musik, for which he was editor from 1835 to 1844. Meanwhile, he and Wieck’s daughter, Clara, already a highly lauded, touring concert pianist and composer, had fallen in love. After a protracted battle with Wieck who had forbidden them to marry, they were finally granted legal permission to do so and wedded in September 1840.
The 1840s were artistically fruitful years for Robert as he and Clara settled into family life while also continuing their respective professional careers. With Clara as muse and with her encouragement, Schumann composed numerous songs and completed major works for orchestra during this period, as well as made forays into other genres, such as his opera Genoveva. In 1850, he became Düsseldorf’s municipal music director; in this role, he made his début as a conductor and led the orchestra and the chorus of the Allgemeiner Musikverein in subscription concerts. He continued to compose prolifically, completing close to 100 new works between 1849 and 1854.
Throughout his adult life, Schumann suffered progressively worsening episodes of depression. Eventually, his mental condition deteriorated to the point that on February 27, 1854, he threw himself into the Rhine river, but he was rescued by local fishermen. To protect Clara and his children, he insisted on being placed in an asylum, and was admitted to a private sanitorium at Endenich, near Bonn. He died there on July 29, 1856.
By Dr. Hannah Chan-Hartley
Robert Schumann (1810–1856)
Robert Schumann est un compositeur et un critique musical allemand. Nombre de ses œuvres sont élevées au rang d’œuvres phares dans leurs genres respectifs – œuvres pour piano, mélodies (lieder), symphonies, oratorios, opéras, musiques de chambre, musiques dramatiques et musiques d’église –, ayant influencé des générations de compositeurs européens, notamment Johannes Brahms, Anton Bruckner et Gustav Mahler. Sur le plan stylistique, Schumann se laisse guider par son amour indéfectible de la littérature pour façonner des œuvres audacieuses et novatrices, intégrant aux structures traditionnelles des techniques narratives héritées des modèles littéraires. Il est également la figure de proue d’un nouveau genre de critique musicale qui tient compte de l’histoire et qui utilise une approche plurielle pour décrire les processus musicaux, fondée sur une analyse minutieuse de l’œuvre.
Né à Zwickau (Saxe) le 8 juin 1810, Schumann est le plus jeune d’une famille de cinq enfants. Dès son plus jeune âge, il fait montre d’un talent pour la musique, d’abord au chant puis au piano; ses premières compositions comprennent d’ailleurs des miniatures et des mélodies pour piano. Pour se conformer aux désirs de sa famille, il part étudier le droit à Leipzig en 1828, mais décide, un an plus tard, de se consacrer à des leçons de composition et de piano avec Friedrich Wieck.
Dans les années 1830, l’affaiblissement de son majeur à la main droite anéantit ses espoirs de devenir pianiste de concert. Il se dévoue alors entièrement à sa carrière de compositeur. Bien qu’il rencontre des hauts et des bas, il se fraie un chemin à la fois intellectuel et créatif en tant que journaliste musical et fonde le Neue Zeitschrift für Musik, dont il reste l’éditeur de 1835 à 1844. C’est durant cette période que naît son amour avec la fille de Wieck, Clara, elle-même compositrice et pianiste concertiste de renom. Après une bataille de longue durée avec Wieck, qui s’opposait fermement à leur union, ils obtiennent finalement l’autorisation légale de se marier, ce qu’ils font en septembre 1840.
Les années 1840 sont particulièrement fructueuses pour Robert. Clara et lui embrassent en effet leur vie de famille tout en poursuivant leur carrière professionnelle. Avec sa femme pour muse et soutien, Schumann compose de nombreuses mélodies, achève des œuvres orchestrales majeures et s’essaie également dans d’autres genres, comme son opéra Genoveva. En 1850, il devient le directeur musical de la ville de Düsseldorf. Il y fait alors ses débuts en tant chef d’orchestre et dirige l’orchestre ainsi que le chœur Allgemeiner Musikverein dans des concerts. Il demeure un compositeur prolifique, achevant près de 100 nouvelles œuvres entre 1849 et 1854.
Durant toute sa vie d’adulte, Schumann souffre d’épisodes dépressifs de plus en plus violents. Sa santé mentale se détériore à un tel point qu’il se jette dans le Rhin le 27 février 1854, mais il en réchappe grâce à des pêcheurs locaux. Pour protéger Clara et ses enfants, il insiste pour être interné dans un asile et est admis dans un sanatorium privé à Endenich, près de Bonn, où il meurt le 29 juillet 1856.
Rédigée par Hannah Chan-Hartley, Ph. D.